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L’Hôpital général juif revient sur son interdiction d’accompagnant à l’accouchement
Crédit: Luma Pimentel/Unsplash

Il y a quelques semaines, une décision crève-cœur de l’Hôpital général juif avait soulevé un tollé d’indignation. L’établissement de santé avait en effet décidé d’interdire aux femmes enceintes d’avoir un proche lors de l’accouchement. Plusieurs spécialistes s’étaient positionnés en désaccord de cette décision, même si celle-ci était basée sur la sécurité du personnel de l’hôpital. Une pétition avait même circulé pour faire reculer l’établissement sur sa décision et surtout, sensibiliser les autres hôpitaux de la province. Quelques jours après, le premier ministre avait rassuré les gens en affirmant qu’aucun autre hôpital ne ferait l’objet d’une même interdiction et que toutes les femmes qui devaient accoucher à l’Hôpital général juif pourraient faire une demande de transfert.

Aujourd’hui, on apprend dans un article du Devoir que l’Hôpital général juif est revenu sur sa décision et permettra dès maintenant un accompagnateur lors de la naissance! L’établissement a expliqué que compte tenu du changement des données épidémiologiques de la pandémie depuis le 3 avril (jour où l’interdiction a été déclarée), il était maintenant sécuritaire de permettre à une personne d’accompagner la femme enceinte lors de l’accouchement.

Par contre, il faut noter que l’accompagnateur sera uniquement autorisé dans la salle d’accouchement et ne pourra suivre la nouvelle maman à l’unité de soins post-partum. Après l’accouchement, la personne accompagnante devra quitter l’hôpital. Plusieurs consignes sanitaires seront aussi à respecter, comme l’obligation de passer un dépistage avant d’entrer et le port du masque obligatoire.

 

On est tellement heureuses de ce dénouement positif! On envoie toutes nos bonnes ondes aux mamans qui accoucheront bientôt, on pense à vous.

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