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Mamans seules en salle d’accouchement : les conséquences pourraient être désastreuses
Crédit: christian-bowen/unsplash

Y a-t-il plus anxiogène pour une future maman de s’imaginer accoucher sans son ou sa partenaire à l’hôpital? Rien que d’imaginer, on a des angoisses.  

Ce dimanche, les membres du Rassemblement des Sages Femmes du Québec (RSFQ) ont publié un communiqué afin de remettre en question la nouvelle directive de l’Hôpital général juif de Montréal interdisant la présence d’un.e accompagnateur.trice en salle d’accouchement. Dans le point de presse d’aujourd’hui, le premier ministre a expliqué pourquoi de telles mesures sont prises à l’Hôpital général juif (de nombreux cas de COVID-19 se trouvent présentement à cet établissement de santé) et on comprend les raisons derrière la décision. Heureusement, les femmes qui devaient accoucher à cet hôpital pourront demander de changer d’établissement si elles le désirent. Le gouvernement a aussi précisé que la mesure ne serait pas étendue aux autres hôpitaux de la province, et on espère que cette affirmation restera d’actualité pour tout le reste de cette crise. 

Rappelons d’ailleurs que le ministère de la Santé et des Services sociaux recommande encore d’admettre un.e accompagnant.e importantes pendant en salle d’accouchement, à condition que la personne ne présente aucun risque d’infection par la COVID-19.

 

 Les études le démontrent et toutes les instances de santé sont unanimes : la présence d’une personne significative est une condition essentielle au bon déroulement d’un accouchement , insistent les membres du Rassemblement des Sages Femmes du Québec (source ici). 

Mais au-delà du risque que les conditions d’accouchement à l’hôpital soient mauvaises, il y a une autre conséquence encore plus inquiétante : le RSFQ soutient que les futurs parents pensent même à l’accouchement à la maison, sans aide médicale ni aucun.e intervenant.e pensant pouvoir appeler une ambulance à la dernière minute. Les professionnels de la santé craignent que si les autres hôpitaux adoptent la même directive, ce phénomène pourrait s’amplifier. 

C’est quand même très inquiétant et on comprend pourquoi les professionnels de la santé se mobilisent. 

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