Comme plusieurs autres publications sur les réseaux sociaux, cette vidéo nous remplit les yeux de larmes. On like la vidéo et la partage, révolté.e, pour que nos contacts la voient à leur tour! On pense contribuer à notre façon en partageant de l’information et en sensibilisant les gens. Mais, nous sommes-nous déjà arrêté.e pour réfléchir plus loin que l’émotion d’un moment partagé en une fraction de seconde sur internet?
Lorsqu’on voyage, le fait-on de façon responsable?
Balade à dos d’éléphant et photo avec un tigre en Thaïlande, nage avec les dauphins à Cuba, ce sont des souvenirs inoubliables pour nous, le visiteur, mais ça implique aussi une vie de souffrance pour les animaux.
L’éléphant sur lequel on se balade s’est fait entrainer à coups de bâtons sous sa queue, là où ça fait bien mal, pour le rendre docile. Séparé de sa famille, cet animal à la mémoire phénoménale vivra probablement toute son existence dans une dépression profonde jusqu’à son dernier souffle, après avoir accueilli de trop nombreux postérieurs de voyageurs en quête d’une photo instagrammable. (Source: Peta)
Le tigre sur notre selfie est drogué à longueur de journée, tous ses sens altérés pour le rendre dans un état second, l’instant d’un clic pour le voyageur, mais une vie loin de sa jungle natale pour lui. (Source: Smithsonian.com)
Le dauphin avec lequel nous avons nagé dans notre dernier tout-inclus, dont la peau est extrêmement sensible, subit le martèlement de centaines de mains humaines par semaine, séquestré entre les quatre murs de son minuscule habitacle, plutôt que de nager librement dans la mer. (Source: The Dodo)
Comment pouvons-nous changer les choses?
Comme consommateurs, nous avons le pouvoir de changer nos comportements en adoptant des pratiques touristiques responsables qui respectent le bien-être animal. Ce qu’il faut se rappeler quand nous sommes à l’étranger, c’est que les lois qui régissent les zoos, aquariums et centres touristiques sont bien différentes de celles du Canada. Soyons des voyageurs informés et faisons nos recherches avant de visiter un pays.
Par exemple, privilégier des sanctuaires qui réhabilitent les animaux blessés en vue de les relâcher ou bien faire un safari qui respecte l’habitat naturel des animaux. Le changement passe directement par nous, les visiteurs, suivant le principe de l’offre de la demande. Forçons les centres belligérants au bien-être animal à fermer leurs portes en renonçant à les visiter et en encourageant les organismes de défense des droits pour les animaux. Pour que les futures générations soient fières de nous, faisons plus que partager des vidéos; prenons action suite à une prise de conscience par rapport à notre rôle de consommateur.
En rafale: les signaux d’alarme d’un endroit à ne pas visiter:
- Les animaux sont arrachés de leur habitat naturel
- L’endroit vise le divertissement du touriste plutôt que le bien-être de l’animal
- Aucun engagement pour la protection des espèces au sein de l’organisme
- Le fait d’être en captivité engendre de grandes souffrances pour l’espèce