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Conversation sur l’environnement avec mon garçon de 4 ans
Crédit: Ra Dragon / Unsplash

C’était ce matin après le déjeuner. Mon garçon de 4 ans était tranquille dans la salle à diner à faire un bricolage. Il vient me voir et me dit: « Maman, j’ai besoin d’un sac en plastique pour mon brico! Oh et il faudrait acheter d’autres crayons, je n’aime plus ceux-là. »

 

Ça fait un certain temps que je réalise qu’il parle de plus en plus d’acheter, acheter, acheter. Et que sa passion pour le bricolage crée beaucoup de déchets. Pour moi, l’occasion était parfaite d’adresser ces points, surtout quand on sait qu’aujourd’hui, le 27 septembre, des milliers de personnes se sont rassemblées pour la marche pour le climat.

 

« Minou, est-ce que tu sais c’est quoi, l’environnement? »

S’en est suivi une belle et longue conversation sur notre belle planète et ce qu’on peut faire pour l’aider à rester en santé. 

 

Voyez-vous, je ne suis pas une écolo hardcore. Je ne vis pas une vie zéro déchet et j’ai bien conscience de mon impact environnemental en tant que maman-de-deux-enfants-vivant-en-banlieue-et-conduisant-un-VUS. Je trouve méga louable les efforts que plusieurs font, mais je suis plutôt du type « faire chacun son gros possible ».

 

Je ne vis pas avec des lunettes roses; je sais très bien à quel point les grandes entreprises mondiales sont polluantes. Je travaille aussi en marketing, et croyez-moi, rien n’est plus in et vendeur présentement que les produits écolos. Au bout de la ligne, ces entreprises ont le même objectif: faire consommer davantage. 

 

Mais je crois sincèrement que chacun peut faire son petit bout de chemin. Et que si chaque personne fait un petit peu mieux, l’impact sera vraiment plus grand que quelques personnes « parfaites ». Et que ce petit bout de chemin commence dans nos maisons, en transmettant ces valeurs à nos enfants. 

 

Alors ce matin, quand je parlais de gestes faciles à mon coco, je suis revenu à la base; celle que j’ai apprise en troisième année dans les années 90: Réduire, Réutiliser, Recycler. 

 

« C’est super tes bricolages mon chéri. Qu’est-ce qu’on pourrait prendre dans le bac de recyclage pour les faire? »

 

On a aussi fait le tour des choses qu’on fait déjà: manger des repas végétariens, la voiture électrique de papa, apporter des sacs à l’épicerie pour acheter en vrac, traîner avec nous une gourde pour l’eau, se tourner vers l’usagé. Des gestes qui sont faciles à comprendre et qui, je l’espère, porteront fruit dans sa tête d’enfant de 4 ans. 

 

Car je dois l’avouer, je me sens souvent découragée par les discours que j’entends. Les boomers désabusés qui ne parlent que de « l’escroquerie du recyclage », ou encore les gens de ma génération qui trouvent donc bien hypocrite d’avoir des enfants dans ce monde en ravage. 

 

Le juste milieu. Voilà vers quoi je tends. Faire ma part, surtout quand ce n’est pas plus compliqué. Et surtout, faire de mes enfants des bons citoyens.

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