Des organismes demandent au gouvernement de traiter le vapotage comme du tabagisme

Le vapotage est un phénomène assez récent et comme toute nouveauté, il comporte malheureusement des aspects inconnus (et des conséquences) qui se dévoilent lentement, mais surement.

Cette semaine, les autorités médicales de London en Ontario ont signalé un premier cas, chez un adolescent, de maladie pulmonaire qui serait liée à une habitude quotidienne de vapotage. Aux États-Unis, plusieurs décès semblent liés à ce nouveau phénomène.

Maintenant, on apprend via La Presse qu’une coalition de 8 organismes qui luttent pour la santé des Canadiens demande au gouvernement fédéral d’intervenir! En quelques mots, ces organismes veulent que le vapotage soit considéré de la même manière que le tabagisme et que des mesures urgentes soient adoptées en ce sens.

Dans cette coalition, on retrouve notamment l’Association médicale canadienne, la Société canadienne du cancer, l’Association pulmonaire du Canada, Coeur et AVC, la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac et les Médecins pour un Canada sans fumée.

Le président de l’Association médicale canadienne, le Dr Sandy Buchman n’hésite pas à parler de « crise de santé publique » lorsqu’il est question du vapotage chez les jeunes. Selon un récent sondage de Santé Canada, un élève du secondaire sur 5 utiliserait des produits de vapotage.

« Cette crise est le résultat d’une réglementation inadéquate et d’un marketing irresponsable » explique Flory Doucas, la codirectrice de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac.

Les organismes mentionnés plus haut veulent donc que le gouvernement agisse pour éliminer le marketing des produits de vapotage, qu’il limite les arômes disponibles – qui peuvent être particulièrement intéressantes pour les jeunes – et que la teneur en nicotine de ces produits soit réglementée!