La semaine dernière j’ai eu l’énorme chance de contracter un rhume d’air climatisé. Pour vrai, je suis peu ou pas sarcastique, mon air climatisé vaut tous les rhumes du monde cet été. J’ai été assise dans l’arrivée d’air trop longtemps et mon système immunitaire affaibli par ma grossesse n’a pas su me protéger comme du monde.
Vous connaissez la salade… maux de gorge intense, mal de tête, oreilles bouchées, nez qui coule suivi de congestion pas pire solide, toux douloureuse, toux moins douloureuse, perte de la voix… Ça fait 7 jours au-dessus et j’ai pas encore fini.
J’ai fait très attention durant ces journées-là pour que mes filles ne l’attrapent pas. Que maman soit malade, c’est une chose, mais mes bébés, je trouve ça plus tannant pas mal. Hélas, le virus s’est attaqué à l’une d’elles. On s’en est douté quand on a vu a quel point elle était fatiguée hier soir et que son tout petit nez s’est mis a couler. Une petite dose d’ibuprofen et elle était prête à dormir.
Encore chargée à bloc de la caféine ingérée via un délicieux, mais sournois, cappuccino glacé dans la matinée, je ne dormais pas encore rendue à 2h du matin, moment où l’ibuprofen a visiblement abandonné ma petite. Je suis allée lui donner son médicament puis la bercer dans sa chambre. Doux moment de câlins. Elle serrait son toutou d’une main et me tenait la main ou me flattait le bras de l’autre.
Sa soeur jumelle, réveillée par ses pleurs, s’est assise dans son lit en silence et nous regardait toute tranquille. Quand j’ai couché Marianne, Camille a demandé à se faire prendre et m’a collée très fort. C’est à ce moment que l’être le plus vénéré de cette maison – le chat – a fait son entrée dans la chambre, provoquant la joie des filles qui se sont époumonées en « DIDI EST LÀ!! DIDI!!! ». Camille a pu donner un doux câlin à sa belle Didi, puis s’est recouchée sans dire un mot.
Je suis ressortie de la chambre le sourire aux lèvres. Mes filles grandissent. Leurs besoins deviennent de plus en plus clairs. Et comme dirait mon amoureux, c’est plate se réveiller la nuit, mais on ressort toujours de cette chambre-là revigorés d’amour pour nos petites poulettes. Pis mon doux que ça fait du bien.
Au fur et à mesure que vos petits grandissent, comment vivez-vous les réveils nocturnes?