Il y a des parents d’enfants d’âge scolaire ici? Est-ce que je suis la seule à penser que juin est le mois le plus intense et épuisant de tout le calendrier scolaire?
Juin, ça sent l’été et les vacances. Les journées rallongent et s’adoucissent; on rêve de s’étendre au soleil ou de travailler dans le jardin. Ma fille passerait sa vie au parc ou sur la trampoline. Mais juin, c’est aussi le dernier sprint académique avec les examens et les travaux à remettre. Le dernier sprint organisationnel alors que chaque jour (ou presque) s’accompagne d’un petit spécial : collation particulière, sortie de fin d’année, journée à la piscine, ménage de la classe, fête de l’école ou du service de garde. Et ça s’ajoute à tout ce que la routine habituelle nous impose en termes de ménage, préparation des lunchs, repas, lavage, rendez-vous… alouette!
En plus, ma fille préfère de loin rejoindre ses amis en vélo au parc plutôt que de réviser en vue de son examen d’univers social du lendemain. Je ne peux que la comprendre puisque j’ai l’habitude de dîner aussi au parc dès que le soleil sort en laissant mon ordinateur m’attendre sagement au bureau.
D’un côté, je suis consciente de la chance que j’ai d’avoir une enfant qui évolue bien dans notre système scolaire. Elle a une immense curiosité et une soif infinie d’apprendre. De l’autre côté, je remarque que depuis quelques semaines, elle semble moins intéressée – pour ne pas dire complètement à bout – de l’école, et même des mathématiques (une de ses matières pref!).
Les matins sont très difficiles; on dirait un ours qui ne veut pas sortir de sa caverne après l’hibernation. J’ai l’impression d’avoir un preview de l’adolescence quand je dois aller la réveiller deux ou trois fois et que ses paroles ressemblent alors plus à des grognements. Et que dire de l’heure du coucher! Bien souvent, elle redescend au bout d’une demi-heure avec son éternel : « Je n’arrive pas à dormir ». Mais, il faut dire que le soleil commence à se coucher après elle!
De mon côté, je suis forcée de constater que l’horaire de juin est surchargé. Avec ma petite tête qui oublie, j’inscris tout dans mon planificateur et un constat s’impose de lui-même: rares sont les cases vides. Ce matin, en le regardant avec mon café, je me sentais déjà tout étourdie… et il n’était même pas encore 6h30.
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Aussi, ma fille commence à être nostalgique avec l’année scolaire qui se termine. Chaque année, elle pleure lors de la dernière journée avant les vacances et ce ne sera pas différent cette fois, alors qu’elle dira adieu au primaire et à son enseignante des deux dernières années! Juin est le mois des aurevoirs et l’âme sensible de ma fille a toujours été affectée par ces périodes de terminaison.
Juin m’épuise. Le poids de ma charge mentale vient de tripler, on dirait. Mon enfant est fatiguée, et je le suis aussi! Vivement les vacances… Gérer seulement un lunch de camp de jour et un maillot de bain me semble tellement plus relax!