Plusieurs de mes amies ont accouché avec une sage-femme ou avec une accompagnante à la naissance. Ces sages-femmes et doula ont eu un impact positif dans les grossesses et accouchements de ces femmes.
Plusieurs amies ont également vécu des avortements, et ce, pour plusieurs raisons. Même si la décision est toujours réfléchie, ce n’est pas facile de passer par là. C’est pourquoi il est possible d’être accompagnée par une accompagnante à l’interruption de grossesse et à l’avortement.
Bien que je m’intéresse à de nombreux enjeux concernant la grossesse et l’avortement, je n’avais jamais entendu parler de ce type d’accompagnement avant la semaine passée.
Quel est le rôle d’une accompagnante?
Que ce soit pour un avortement à cause d’une grossesse non désirée ou d’une raison médicale de la mère ou du fœtus. Une accompagnante à l’interruption peut soutenir une femme avant, pendant et après l’interruption de sa grossesse. La prise de décisions menant à un avortement est remplie de questions auxquelles ces professionnelles peuvent répondre tant sur le plan émotif que médical. Pendant la procédure, les accompagnantes peuvent être présentes pour du soutien moral. Il est important de savoir que tout comme une doula, une accompagnante ne fait pas la procédure médicale. Après l’avortement, les accompagnatrices peuvent soutenir les personnes dans le deuil qui peut s’en suivre.
Même si je ne l’ai jamais vécu, j’ai l’impression que c’est le genre de situation où on a besoin de soutien physique et émotif. Puisque ce type d’accompagnement est très nouveau, il y a encore peu de gens formés pour soutenir les personnes qui le désirent.
Alors, que vous soyez sage-femme, infirmière, doula, médecin ou par simple intérêt, je vous invite à vous informer sur le sujet. Si ça vous dit de faire une formation pour être accompagnante à l’interruption de grossesse, il y en aura deux au mois de juin 2019 à Montréal et à Rimouski.