La « mauvaise » mère, c’est moi

Eh oui, c’est moi. 

C’est moi la mauvaise mère qui n’a pas su garder son calme avec son enfant qui faisait une crise de bacon au magasin. 

C’est moi la mauvaise mère qui n’a pas su gérer cette dixième crise de la journée avec patience et douceur. 

C’est moi la mauvaise mère qui, l’espace d’un moment, s’est sentie impuissante face à la tâche astronomique que représente le rôle d’une mère. 

C’est moi la mauvaise mère qui n’a pas été à la hauteur.

C’est moi la mère qui se sent terriblement coupable d’avoir agi ainsi. C’est moi la mère qui se refait des dizaines de fois le scénario dans sa tête et qui se dit qu’elle aurait pu faire les choses autrement. 

C’est moi la mère que vous avez regardée et jugée, ou peut-être tout simplement prise en pitié. C’est moi la mère qui a appris de cette histoire et qui se promet de ne pas refaire la même erreur. 

C’est moi, la mère imparfaite, mais qui essaie et qui fera toujours de son mieux. C’est moi, la mère imparfaite, qui apprendra de cette histoire afin de devenir meilleure pour ses enfants.

Il n’y a personne de parfait, personne d’infaillible. L’important, c’est de continuer à s’améliorer et à faire de son mieux. L’important, c’est d’apprendre à se pardonner quand on fait des erreurs. Personne n’a dit que ce serait facile d’être mère. Personne n’a dit qu’on devait être parfaite pour être une bonne mère.