Quand je suis tombée enceinte et qu’on a su qu’on attendait deux cocottes, on s’est précipité sur la place 0-5 ans pour créer un profil à nos enfants et sélectionner les services de garde qui nous intéresseraient. On lit et on entend tellement d’histoires sur la difficulté de trouver un service de garde qui convient à sa famille qu’on a voulu être d’avance un peu.
Ce printemps alors que les filles avaient 4 ou 5 mois, ma mère, par le biais d’une de ses amies, nous a trouvé un service de garde en milieu familial subventionné. On est parti en famille rencontrer l’éducatrice et on a été charmée. Gentille, amoureuse des bébés et dynamique. Maison propre qui sent le ciel, quartier vraiment le fun avec un beau parc à proximité… pour nous c’était parfait! Comme on était pas prêt à faire commencer la garderie aux bébés avant au moins le mois de septembre, on a pris entente avec l’éducatrice de s’appeler chaque mois pour se confirmer que tout fonctionnait toujours pour septembre. C’était p-a-r-f-a-i-t.
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Mais voilà qu’en juillet on a eu un appel pour deux places poupons dans un CPE tout juste derrière le travail de mon amoureux. Ne voulant pas prendre de décision trop rapidement, nous sommes allés visiter le CPE et poser BEAUCOUP de questions. Pis j’ai pas aimé ça. J’ai pas aimé pour plein de raisons, mais principalement, j’ai pas aimé que la personne qui nous faisait visiter se soit foutue de nos bébés. On a quand même demandé un délai de 24 heures avant de donner notre réponse au CPE, question de bien peser les pour et les contre. J’étais vraiment indécise, mais pas parce que le CPE m’intéressait. J’étais indécise parce que j’avais l’impression que j’allais cracher sur une denrée rare que plein d’autres parents me trouveraient niaiseuse de laisser passer.
On a décidé d’y aller avec notre gut feeling et de garder le milieu familial. J’aime le concept « familial » du milieu familial. J’aime que mes filles arrivent là-bas, qu’elles soient aimées et passent du bon temps dans une maison qui ressemble à la nôtre. Que le rythme de la journée soit adapté à l’humeur de tous et que l’éducatrice ne change pas chaque semaine (sans vouloir dire que c’est le cas pour tous les CPE).
Les cocottes ont commencé la garderie début septembre et comme je commence le travail après Noël, on prend notre temps pour faire une intégration vraiment douce et graduelle d’ici là. En un mois, mes filles n’ont jamais pleuré quand je suis allée les porter et s’épanouissent de jour en jour. Mon amoureux et moi, on est vraiment contents de notre choix finalement. Chaque fois que je vois mes filles tendre les bras vers l’éducatrice en souriant, ça me fait une douce chaleur de réconfort dans le bedon. Elles y sont heureuses. Et quand bébé est heureux, maman est heureuse.
Avez-vous eu à choisir entre un CPE et un milieu familial?