Ah… l’automne est à nos portes. Déjà.
Je le sens le matin pendant que je marche vers le métro. Je suis déjà dans la nostalgie de l’été qui se termine, même si, avouons-le, nous avons eu plus que notre part de journées ensoleillées, de moments de terrasses, de parcs, de vacances à la lumière et à l’air chaud.
J’ai été chanceuse : j’ai pris de longues vacances, j’ai eu des journées en famille, sans réveil matin (à moins que nous remplacions l’objet par les petits humains qui font la même chose!), j’ai reçu ma dose de câlins dans le lit avant de nous lever, j’ai pu prendre le temps de faire des déjeuners cochons, j’ai pu (nous avons pu) choisir arbitrairement et sur le coup de l’inspiration, le(s) projet(s) du jour, j’ai pu arrêter de sentir l’empressement peser, j’ai pu avoir de l’espace mental pour vivre plus harmonieusement la vie familiale et ma vie intérieure aussi.
La pièce de plus
Les vacances, c’est comme la cour arrière : c’est la pièce de plus qui ajoute non seulement des pieds carrés à ta maison pendant l’été, mais qui devient également un espace animé, le temps de quelques jours/semaines/mois (nous n’avons pas tous les mêmes avantages), animé de gens, de relations qui se rattrapent, qui prennent forme, de jeux oubliés, de découvertes insoupçonnées.
J’ai eu un tourbillon d’émotions positives, négatives et everything in between. J’ai pu sentir mon être s’étirer de toutes parts. Ma famille a aussi bénéficié des vacances, de leur « pièce de plus ». Après une année à horaire immuable, de routine pas trop flex, les enfants se sont découverts aussi dans cette aire nouvelle, les liens sont plus forts entre eux, entre nous tous. Nous avons évidemment eu des moments de PuCapable, mais n’en demeure pas moins que le sentiment qui reste est velouté et bon, et je m’en ennuie.
Les saisons passent et reviennent. Le tout, sûrement, pour qu’on apprécie le doux après le rude. The bitter and the sweet.
Au revoir été.
Ma famille a très hâte de te retrouver.
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