L’histoire de la fois où j’ai acheté le plus gros module de jeux que ma cour peut accueillir
Julie VilleneuvePendant des semaines, j’ai investigué comme une vraie enquêteuse du FBI pour connaître toutes les possibilités, les prix et les matériaux disponibles. Un soir, j’en choisissais un, bien convaincue que c’était le module de jeux de rêve pour mes enfants. Trois jours plus tard, de nouveaux éléments me faisaient modifier mon choix. Pour un investissement aussi important en temps, en matériel, en logistique et en argent, pas question de se tromper!
Finalement, le printemps était bien arrivé et le gazon avait déjà vu le passage de la tondeuse lorsque j’ai fini par prendre la décision finale. J’ai choisi LE modèle 8 en 1. Tout est inclus : des balançoires de trois sortes différentes, une glissade, une barre de singe (que ma fille n’atteindra pas avant 2 ans minimum) et même un but de soccer.
Le jour où la boite est arrivée, j’ai senti de la pression de performance… J’avais 2 h pour monter assez de morceaux pour qu’il soit le plus fonctionnel (et sécuritaire) possible. Pas question d’aller chercher ma fille avant qu’elle puisse l’utiliser. J’ai atteint mon objectif malgré un bébé qui ne fait pas de longues siestes.
Le sourire et la joie de ma poulette valaient tous les efforts et les soirées passées à faire des recherches.
En revanche, le lendemain, pendant que j’ajoutais les dernières vis, une chose m’a frappée en pleine face, comme une évidence. Ma fille n’avait pas vraiment besoin d’un aussi gros module. Un truc tout simple avec une petite balançoire aurait comblé tous ses rêves. La petite fille qui voulait vraiment ce module, c’est la petite frisée qui n’allait pas souvent au parc, mais qui aimait tellement se balancer au début des années 80.
Je suis certaine que je ne suis pas la seule à faire de la projection quand vient le temps de prendre des décisions ou de faire des achats dans la vie de mes enfants.
Oserez-vous nous écrire l’achat que vous avez fait pour vous faire plaisir?