Mes amies monoparentales peuvent le dire, j’essaie toujours de leur faire comprendre que je connais ma chance d’être en couple pour m’aider à gérer les deux tornades qui me servent d’enfants. Je le sais que je suis dans une situation où nous sommes, en tant que famille et « individu », privilégiés. Ça n’empêche pas que je trouve difficile la drop de ne pas avoir de l’aide de mon chum et de ma sœur jumelle, avec mon quotidien pas si quotidien et mon horaire qui ne ressemble pas à du 9 à 5.
Mon chum va à SXSW chaque année depuis 5 ou 6 ans, c’est important pour sa job. L’an dernier, avec la tempête de neige, les deux enfants malades et le déménagement dans notre nouvelle maison, disons que j’ai eu la culmination de tous les états que je pouvais ressentir pendant une semaine soloparentale. J’étais complètement démunie, atterrée, et j’avais une drôle de bouille à la fin de la semaine.
Cette année, j’ai essayé de faire les choses différemment, et j’espère que mes quelques trucs pourront vous aider un peu. Comme je ne peux pas comparer ma situation avec celle d’une personne monoparentale à temps plein, j’ai envie de dire que c’est correct de vivre quelques sentiments et que ce n’est pas tout le monde qui vit bien avec les changements d’habitudes, d’horaires et de charge mentale. Moi la première.
1. C’est correct de demander de l’aide
Je suis une experte pour demander de l’aide dans la vie. J’ai déjà fait des appels à tous pour avoir de l’aide pour plier mes vêtements et ceux des enfants. J’ai vraiment no shame d’inviter une amie pour faire un souper et qu’on soit plus de monde à gérer la routine du bain. C’est un moyen de mettre ses limites, de voir une personne qu’on apprécie et de faire des tâches. Je dis » why not! »
2. C’est correct d’engager de l’aide
Je viens de me prendre la meilleure femme de ménage au monde après un an de pose d’entretien ménager fait par un professionnel. Vous dire la différence dans l’odeur globale de la maison et combien je suis contente de ne plus « torcher la toilette ». Ça ne veut pas dire que je ne passe pas de moppe quand un de mes enfants est malade ou un coup de balai après le souper, mais c’est tellement agréable quand on a les moyens de prendre du temps pour faire autre chose que dépoussiérer la bibliothèque. Would recommend.
3. C’est correct de se prendre un soir off
Le dernier soir, sachant que mon chum revenait finalement plus tard à cause de la neige, j’ai demandé à ma petite sœur si elle pouvait garder mes deux enfants pour que je puisse sortir de la maison. Disons que ça faisait du bien de pouvoir faire mon travail paisiblement et de profiter d’une soirée où je n’avais pas à penser à l’heure du bain ou toute autre tâche connexe. Ça fait du bien de faire autre chose tout court.
4. C’est correct que les enfants fassent des melt-down
Mes enfants, surtout ma plus grande 4 ans et demi, s’ennuyaient vraiment de son papa. À la fin, elle en parlait vraiment souvent. Disons que j’étais plus dans l’ouverture et que je comprenais qu’elle soit un peu plus sensible ou pas capable de dormir le soir que mon chum arrivait. C’est important de laisser les enfants vivre leurs émotions et d’essayer de décortiquer pourquoi ils sont plus bougons dans une situation de changement comme celle-là.
5. Vous avez le droit de faire un melt-down, vous aussi!
La nuit du changement d’heure a VRAIMENT été de la marde chez moi. Les enfants se sont levés toutes les heures, je capotais. Le lendemain, j’étais fatiguée et je n’avais personne qui pouvait me donner un coup de main. Donc, pendant la sieste du plus petit, j’ai plugué la plus grande sur des jeux sur la tablette et j’ai pleuré pendant une heure. Assez que j’ai fait de l’eczéma sur les yeux. Ça m’a fait du bien de sortir le trop-plein et j’ai eu plein de support de gens sur Instagram. Disons qu’il fallait que ça sorte!
Je ne sais pas si mes trucs vont vous aidez, si vous pensez à d’autres trucs n’hésitez pas à le dire en commentaires.