Je n’imaginais pas que ce serait facile, mais quand même. L’arrivée d’un premier enfant est, on va se le dire, comme un tsunami. L’équilibre, les priorités, les rôles, tout fout le camp. Et le deuxième? Jamais je n’aurais pensé que son arrivée pourrait autant me faire perdre pied… Parmi mes a priori erronés, il y a ceux-ci :
1. L’allaitement devrait bien aller, t’sais, j’ai de l’expérience!
Eh bien non! Même quand on pense avoir tout vu, il est encore possible de se faire surprendre. Il n’y a pas à dire, je suis même bénévole pour un organisme d’entraide en allaitement. Mais j’ai quand même (encore) eu beaucoup de difficultés et, sans le soutien extraordinaire que j’ai eu, je n’y serais jamais arrivée.
2. Je suis habituée à ne pas dormir, ce ne sera pas si pire….
Ouais. Clairement mon bébé dort mieux que ma grande (impossible d’être pire haha), MAIS c’est sans compter que ma trois ans et demi se réveille encore la nuit. Alors j’ai des réveils de bébé plus des réveils de grande fille. Ouf.
3. Les réactions de l’aîné, c’est surtout au début
Hum… à moins de considérer qu’à 11 mois passés c’est encore le « début »!? Le sentiment de jalousie et de manque de ma grande est encore aussi vif qu’aux premiers jours, à mon grand désarroi.
4. Je vais pouvoir faire de belles activités avec mes deux filles
Ça, c’est le constat qui fait le plus mal. Ma grande va quatre jours à la garderie et ça me rend atrocement coupable. Mais maudit, les journées où je suis seule avec les deux, c’est le chaos! La grande fait tout pour empêcher la petite de dormir, la petite ne s’endure plus, maman est à bout de nerfs… c’est vraiment difficile.
5. Comme c’est le deuxième, les parents sont plus zen
Ici, j’étais un peu moins dans le champ. Plus zen sur certaines choses, oui, mais le manque de sommeil et la gestion du chaos ont tôt fait de nous rattraper.
Paraît que c’est au troisième que ça devient facile, alors?
Eh bien vous me raconterez… ici, la famille est finie!