J’ai pratiqué plusieurs sports dans ma vie, entre ski, taekwondo, escalade et tennis. Je n’ai jamais vraiment aimé aucune discipline et disons que depuis que je suis tombée enceinte de F.-A., mes activités physiques sporadiques sont devenues inexistantes. Si on laisse de côté de fameux lever-du-bébé, squat-de-ramassage-de-dégât, course-d’endurance-après-le-toddler-qui-fuit, évidemment.
Comme résolution 2018, je me suis dit qu’éventuellement, si peut-être moyen il y a de faire un peu de sport sans se mettre de pression outre mesure (voyez la détermination que j’avais), ce serait bien. J’ai donc évalué les options qui s’offraient à moi. Un abonnement? Ça consumerait illico le peu d’argent « loisir » que j’ai. Un entraînement via DVD? Ça a déjà été un échec. Courir? À -20 degrés les chances de succès avoisinent la température.
En pensant un peu à tout ça, j’ai pensé que le yoga pourrait être une bonne idée. J’avais suivi une session de cours enceinte de F.-A. et sans avoir trippé sur cette discipline, j’avais apprécié. J’ai donc volé un livre que j’avais offert à ma mère et je me suis mise à faire quelques postures, le soir.
Échec. En soirée, après avoir mis les enfants au lit, si je ne suis pas obligée de travailler sur ma thèse, je m’écrase sur le divan. Bon. On recommence.
Le matin? Oui! Le matin est la formule magique! C’est certain que le niveau de bruit et de concentration n’est pas optimal… mais ça marche. Depuis un peu plus d’un mois, avant d’embarquer dans la routine habiller-manger-café-partir, je me prends 10 ou 15 minutes pour m’étirer, et pourquoi pas, pour faire un peu de musculation, soyons fous de même. Ce n’est certes pas beaucoup, mais j’ai augmenté de 100 % mon temps d’activité physique et dit comme ça, ça paraît bien.
Bonus, les enfants commencent à participer aussi.