Pour faire une histoire courte, lundi soir, j’ai soupé avec mes plus vieilles amies et on se racontait un paquet de souvenirs parce que mon doux qu’on a fait les 400 coups ensemble — sans joke, un jour, je vous ferai un article de nos meilleures niaiseries, vous allez nous trouver vraiment spéciales. Bref, après notre discussion, je me suis dit que je voyais vraiment la ville différemment depuis que j’ai des enfants.
1. Les parcs
En voici un facile puisque DANS MON TEMPS, on pouvait quand même boire dans les parcs sans trop se faire achaler. Ma vision du parc était donc d’y faire des pique-niques et de boire avant d’aller dans un bar. Je n’imaginais même pas des aires de jeux. Maintenant, disons que c’est bien différent parce que je vais dans les parcs pas mal plus tôt.
2. Ma vision du trafic
Avant, quand j’étais dans le trafic, j’étais enragée. Disons que j’avais aussi une voiture manuelle, ce qui n’est pas la meilleure affaire si vous savez ce que c’est d’essayer de ne pas caler dans la côte de Berri en période d’achalandage. Maintenant, je vois ça vraiment plus zen parce que je me dis que, ben, même si on maudit le trafic, ça fait pas avancer plus vite. L’important, c’est la sécurité, pas d’arriver à l’heure.
3. La vitesse
Je me souviens que lorsque je suis arrivée à Montréal, j’avais tous mes chemins et raccourcis pour arriver à mes fins. Passer dans une ruelle? No problemo. Maintenant, mon doux que je suis contente que la limite de vitesse soit abaissée dans certains quartiers. J’en prendrais vraiment plus, des mesures de ralentissement pour les voitures dans les rues résidentielles.
4. Le métro
J’ai très longtemps pris le métro avant d’être plus souvent en voiture. Maintenant, disons que je suis plus sensible au manque d’accès des poussettes et des personnes à mobilité réduite partout dans les transports en commun. Ça aiderait vraiment à réduire l’utilisation de la voiture de pouvoir descendre une poussette sans demander la charité.
5. Montréal comme ville des familles
Plus jeune, je savais que je voulais rester à Montréal pour y élever ma famille, mais je me demandais souvent si c’était possible de le faire. Maintenant, je le sais. Il manque encore pas mal de mesures d’accès aux familles pour un paquet de trucs, mais disons que je sais que c’est faisable et je n’ai pas envie de m’en aller!
Qu’est-ce qui a changé dans votre vision de Montréal ou de votre ville avec votre famille?