Il fut un temps où juste à parler d’un oreiller, je pouvais dormir. Une époque révolue depuis longtemps… La vie adulte et ses péripéties, les essais pour concevoir et les hormones qui m’ont déréglée corps et âme, les joies et le stress de la vie de maman sont tous en partie responsables de mon insomnie et de la mauvaise qualité de mon sommeil.
J’ai toujours envie de dormir quand je borde grande fille, mais une fois le calme revenu dans la maison, impossible d’aller au lit! Une fois les fesses bien ancrées dans les coussins du divan et les yeux rivés sur un écran (ou deux), mon cerveau et ma volonté se liquéfient. Je finis par aller me coucher trop souvent beaucoup plus tard que je pensais.
Certains soirs, une fois au lit, j’ai la chance de tomber comme une roche dans un état semi-comateux!
Le problème, ce sont tous les autres soirs où le sommeil n’arrive pas. Le hamster continue de courir sur sa roulette : les tâches à faire, les rendez-vous à prendre et surtout l’avenir de mes cocos. Quand je finis par m’endormir, je ne dois pas compter les heures qui restent avant de recommencer la routine parce que c’est encore plus fatiguant…
Autre problème, le ou les réveils du ou des enfants… Je croyais que dans le contrat de maman, je pourrais me rendormir aussitôt retournée dans mon lit… Ben non! Le sommeil prend entre 5 et 45 minutes à revenir (des fois plus, mais je préfère l’ignorer!).
Au bout du compte, si quelqu’un me dit avec compassion qu’un jour, mes enfants vont faire leurs nuits et que je vais enfin pouvoir dormir, je répondrai avec un beau sourire tout en sachant très bien que le problème vient de moi, pas de mes petits amours!