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Une envolée avec le père Noël : larme de joie et chansons de Noël
Crédit: tplmoms/Instagram

Une journée comme une autre, une maman décide d’amener ses enfants au restaurant pour jouer dans les jeux. La plus grande va bien, mais elle se plaint de boutons dans son dos. Un peu paniquée, sa mère appelle Info-Santé, qui la somme d’aller tout de suite à l’hôpital avec son enfant.

Entre le moment de l’entrée à l’urgence et le fatidique diagnostic, il se passe une heure. Une heure à se demander si c’est une méningite ou une leucémie. C’est finalement la deuxième maladie qui fera son entrée dans la vie de cette famille. La petite prendra 5 mois à sortir de l’hôpital avec sa famille.
 
« Écoute, ma grande, je sais que tu ne vas pas trop comprendre ce qui t’arrive, mais tu as une grande bataille à mener, parce que ce qui te ronge, c’est le cancer. Et si on réussit à le vaincre en famille, tu pourras aller voir les princesses. C’est une promesse. »
 
C’est l’histoire d’une famille et d’une rencontre. Pas dans un café ou dans la file pour payer l’épicerie. C’est beaucoup plus magique comme rencontre, parce que ça se passe dans un avion qui se rend vers le Pôle Nord, avec plein d’enfants à bord qui veulent rencontrer le père Noël. Le dénouement de cette maudite maladie se finit bien, parce que la petite est dans l’avion, et sa maman a le courage de me raconter une bribe de leur histoire. Si tout le monde est là pour aider les enfants à passer au travers d’un dur moment grâce à l’organisme Rêves d’enfants et Transat, je suis transie par le courage de cette maman qui s’est battue aux côtés de sa fille pour vaincre la leucémie qui la rongeait de l’intérieur.
 
Il en faut, des sacrifices, pour aider une personne atteinte du cancer. C’est du temps à l’hôpital, une rotation de la garde de l’enfant pour qu’une des deux personnes travaille. C’est des aller-retour de son patelin vers l’hôpital. Des centaines d’heures auprès d’un être qui ne comprend pas vraiment le combat qu’il mène, mais qui le mène pareil, avec des yeux qui deviennent de plus en plus adultes.
 
Je ne pensais pas avoir la chance d’écouter cette histoire et de m’amouracher de chacun des enfants présents dans l’avion lors de ce froid jour de décembre. Avec la vie et tout ce qui vient avec, j’aurais facilement pu ne pas avoir le temps de passer une journée dans un avion, de me pogner dans le trafic et d’essayer de trouver un stationnement. Mais je l’ai fait. Et j’ai pleuré en chien. J’ai pleuré devant la force des enfants et le courage de leurs parents. J’ai pleuré devant un petit garçon qui connaissait « un phoque en Alaska » par cœur et qui l’a chantée dans les bras d’une bénévole qui a plus de 22 ans de lutin dans un avion derrière la tuque à pompon. Elle n’avait jamais vu ça. J’étais contente d’être là pour vivre ce moment aussi, et pour voir toutes ces âmes incroyables, malades ou pas, voir la magie des Fêtes.
 
En route vers Montréal, j’avais la chance d’avoir un siège juste en avant du père Noël. Si je me suis permis des questions qui n’avaient pas trop d’importance pour briser la glace avec ce bonhomme qui avaient beaucoup à faire à 19 jours de Noël, j’ai eu la chance d’avoir un beau moment où il m’a parlé de tous les enfants qu’il avait eu la chance de rencontrer, et du courage des parents qui les accompagnaient. Il n’en fallait pas plus pour que je fonde en larmes et que je m’excuse, parce que c’est ça que je sais faire. Il m’a dit de vivre mon émotion, pis j’ai pleuré jusqu’à ce que l’avion s’immobilise. C’est peut-être le fait que je reviens d’un voyage de presse en République dominicaine avec des enfants qui ont vécu une multitude d’abus (on vous en parle bientôt), ou le fait que je sais que je suis chanceuse d’avoir une famille en santé. Dans tous les cas, j’étais vraiment fière de rencontrer autant de gens aussi généreux.
 
Entre temps, c’est plus de 100 000 $ qu’Air Transat a remis à Rêves d’enfants grâce à leur programme Collecte de monnaie à bord « Petite Monnaie, grands cœurs », pour réaliser les rêves de ces petits battants accompagnés de leur famille. Il y a une petite fille qui a tenu sa promesse et qui ira voir des princesses, parce qu’elle a vaincu le cancer. Ses parents seront avec elle, mais pas moi. Il y a quand même des limites à m’introduire dans pareille situation de bonheur!
 
Pour le site de Rêves d’enfants, c’est ici.
Pour les détails de Petite monnaie, grands cœurs, c’est ici.

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