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Comment je fais quand mes beaux-parents ne sont pas à la maison déjà?
Crédit: carolanes/Instagram

Comme je l’ai dit, mes beaux-parents sont arrivés la semaine dernière pour un mois. Si certaines personnes y voyaient une situation anxiogène, j’y vois un gros mois de vacances pour faire plein de choses pour le travail – oui oui, des vacances pour travailler – et une belle façon de faire connaître ces êtres extraordinaires à mes enfants.
 
Habituellement, j’écris un statut le jour de leur départ pour les remercier et me dire que je suis chanceuse de les avoir dans ma vie, un à deux mois par année, juste pour mes enfants, leur fils et la mère des deux petites boules d’énergie qui portent le même nom de famille qu’eux (moi). Si tout n’est pas TOUJOURS rose avec la cohabitation de six personnes qui ont toutes un tempérament et des habitudes, ça reste un des moments les plus agréables de mon année.
 
Vous le savez peut-être, mais j’ai décidé de couper les ponts avec une partie de ma famille immédiate. Si ma sœur jumelle est un véritable life saver dans la gestion de mon horaire – et moi en retour – et que ma petite sœur nous donne tout le temps qu’elle a pour nous aider, ça reste que je dois souvent me tenir avec une famille que j’ai appris à tisser. Quand un imprévu arrive – pis mon doux que ça arrive souvent avec des enfants — je n’ai d’autres choix que de m’arranger ou de me faire soutenir par des personnes qui ne partagent aucun lien de sang avec mes enfants ou moi. Sinon je choke mes plans, j’écris des courriels d’excuses pour repousser des deadlines, etc.
 
Quand mes beaux-parents sont là, par exemple, je me sens vraiment en vacances de la charge mentale, celle qui vient avec le fait d’avoir deux enfants et d’être la personne avec l’horaire le plus flexible. Je ne me sens pas mal de sortir plus souvent et d’aller dans tous les événements dont j’ai envie, d’aller au restaurant ou de faire un staycation dans un hôtel l’espace d’une nuit. Je peux dormir plus tard le matin et garder la routine du dodo que j’adore faire. Je fais découvrir les COOK IT à ma B.-M. et je me délecte de ses recettes françaises qu’elle ne m’a toujours pas transcrites dans un carnet. Il y a tellement d’amour pour mes enfants pendant cette période qu’on pourrait y toucher. Je suis sûre que ça pourrait gosser, mais pour moi, c’est un moment nécessaire pour me reposer, et pour mes enfants, c’est les plus beaux jours de leur vie.
 
Donc, à mi-parcours de leur périple d’un mois au Canada, entre deux exécutions de notre to do list que nous n’arrivons pas à finir quand nous sommes sans eux, j’avais envie de les remercier d’une façon différente. Ma psychologue me disait qu’on s’était bien trouvés eux et moi (pis les enfants et mon chum), mais dans le fond, je sais que c’est parce que c’est foncièrement des bonnes personnes. Pis ça, je ne voudrais pas leur enlever pour rien au monde. 

Pour finir, pour répondre à la question du titre, je ne sais pas comment je fais quand ils ne sont pas là, i guess que je fais mon possible. haha! 

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