Le contrecoup de faire garder son enfant pendant 13 jours

Fait que j’accompagnais mon chum à un festival dédié au film de genre parce que je voulais en vivre au moins un dans ma vie. Air Transat m’a gentiment aidé avec mon billet et j’avais un peu de lousse pour aller en Europe.

On a demandé à la mère de mon chum si elle pouvait garder Arthur. Elle allait en France et revenait deux jours après nous. Le père de mon chum est donc venu chercher Arthur, ils sont montés à Québec, puis ils ont été chercher ma belle-mère, et comme ça faisait un bail qu’elle n’avait pas été à la maison, à Natashquan, ils y sont tous allés.

Arthur a passé 13 jours loin de nous. Je dirais que j’ai pas trop eu le temps de m’ennuyer la première semaine, et la deuxième semaine, on en a profité pour faire des trucs le soir aussi. Bref, quand on a été le chercher lors d’un très cool aller-retour Montréal-Québec, à notre contact, il a un peu meltdown.

Ensuite, il a pas vraiment dormi parce qu’il nous avait pas vus depuis longtemps et qu’il voulait nous raconter ce qu’il avait fait. Il est revenu avec des plus longues jambes et un nouveau tic avec sa bouche qu’on comprend pas encore.

Je savais que ça ne serait pas vraiment facile le retour à la normale, donc on a vraiment passé du temps tous ensemble pendant toute la fin de semaine. Sauf que je sentais que ce n’était pas assez pour lui.

Lundi, mon enfant m’a dit qu’il voulait qu’on fasse une journée « à rien faire » ensemble. Comme j’étais vraiment fatiguée, j’ai dit oui et on a vraiment pris le temps de se parler, de se coller et surtout de prendre le temps de s’apprivoiser. Il y a eu pas mal de crises de colère toute la semaine. Même si c’était difficile sur la patience, j’écoutais ses colères, je validais ses sentiments et après 30 minutes, je lui demandais si c’était correct finalement. Ha!

Plus ça va, plus c’est correct, on se rappelle de nos projets, de ce que l’on veut faire comme trucs pendant la fin de semaine, ce qu’on aime manger. Et surtout, on accueille son incompréhension face au fait qu’on ne peut pas toujours voyager avec lui. Je sais qu’il comprend et qu’il verbalise peut être mal certaines affaires, mais je sais qu’on va finir par se comprendre!

Est-ce que vous avez déjà été loin de votre enfant pendant une longue période? Comment avez-vous fait pour le retour?