Dernièrement, il est arrivé une chose étrange par chez moi.
C’était une fin de semaine. J’étais avec mon chum. On finissait de ranger ou quelque chose dans ce genre-là. Quand soudain, on n’entend rien. (Non) son pas si surprenant, mais après plusieurs mois à entendre ou l’un ou l’autre des enfants à tout bout de champ, et souvent les deux à la fois… le bruit du silence s’est fait assourdissant.
Un coup d’œil discret dans chacune des chambres de nos garçons nous a prouvé qu’ils étaient non seulement toujours vivants, mais en train de lire. Tranquillement. En silence. Seuls. Sans nous. Sans se chamailler.
Craignant de briser la magie par un bruit intempestif qui signalerait que nous étions disponibles aux revendications, nous nous sommes doucement accotés au comptoir avec un regard complice. Grande respiration. Appréciation du moment présent. Petite gorgée d’un café encore tiède. Et, temps modernes obligent, petits moments à scroller sur notre cellulaire.
Crédit : fanidee/Instagram
Ça a duré environ trois minutes, ensuite le manège est reparti, les enfants voulaient jouer, avoir le même jouet. Papaaaa! Mamannnnn!
Autant j’aime le tourbillon de ma vie de famille, autant je chéris les petits moments de tranquillité volés à la fébrilité du quotidien. Mes petits deviennent tranquillement autonomes. Ces moments se répéteront, de plus en plus longtemps. J’espère qu’on pourra passer du temps de famille tranquille, mais ensemble, pendant longtemps.