Cet été, nous prenons une pause des chalets et des maisons de vacances pour y aller plus rustique : la tente! J’en ai d’ailleurs parlé ici. Nous avons déjà fait une « fin de semaine de pratique », dans une oTENTik de Parcs Canada, une habitation à mi-chemin entre le chalet et la tente. La Sépaq offre le même genre d’hébergement, sous un autre jeu de mot : la Huttopia. Parfait pour savoir si vous êtes faits pour dormir (presque) à la belle étoile.
Après notre expérience, voici 5 leçons :
1. Tenter de prendre sa douche avec une toddler, c’est chiant
En camping, il y a deux philosophies : on laisse les enfants devenir crottés, ou bien on fait comme à la maison. Je me situe un peu entre les deux, parce qu’il faut être un peu plus relax sur la saleté pour ne pas stresser outre mesure.
À 3 ans et demi, ma fille a encore besoin d’aide pour se laver correctement. À deux dans la minuscule cabine des douches communes, c’était la pagaille! Il faut manier les gougounes, les serviettes, le savon, alouette! Et avez-vous déjà essayé de tenir un enfant fraîchement savonné dans vos bras?
Crédit : 4GIFS
La prochaine fois, nous amènerons un bain gonflable pour laver mademoiselle sur le site ou bien nous nous procurerons une douche de camping ou un embout de bouteille. Aussi : les lingettes sont nos amies.
2. La nuit, il peut faire frette
Comme je suis plutôt cheap, j’ai trimballé mon sac de couchage, que je possède depuis si longtemps que c’est ma mère a écrit mon nom sur l’étiquette. Comme la technologie a aussi évolué depuis, j’ai eu plutôt froid lors de ma première nuit.
Je note : il faut amener des couches de vêtements (merci à mon hoodie qui a sauvé ma nuit), des couvertures et, si possible, on modernise notre équipement.
3. Les glow sticks, c’est magique
Les amis avec lesquels nous sommes partis avaient amené des glow sticks qui fonctionnent avec des DEL. En plus d’être plus écologiques que leurs alternatives jetables, ils durent plus longtemps et amusent pendant des heures! À ajouter sur notre liste.
4. Prévoir de la glace, beeeeen de la glace
Mon chum, qui a eu la gentillesse d’aller chercher de la glace, a dû faire une longue route pour retourner vers la civilisation et trouver une station-service qui en vendait. Il était parti si longtemps qu’on a failli mettre sa photo sur les litres de lait. La prochaine fois, on remplit la glacière à notre départ.
5. « Let it gooooo, let it gooo! »
Comme dans chaque chose de la vie, ce ne sera pas parfait. Les enfants se coucheront assurément à des heures pas possibles, les guimauves deviendront un tout nouveau groupe alimentaire et des genoux vont se faire râper lors des explorations. Ouin, pis?
Évidemment, le camping exige qu’on soit bien préparés, et on apprend à chaque expérience. Mais rien n’égale l’odeur du feu de camp, la surprise de voir un animal sauvage s’approcher de soi ou le plaisir de faire une sieste en famille après une longue randonnée.
Êtes-vous faits pour le camping ou l’hôtel cinq étoiles?