Dans le domaine de la bande dessinée, je fonctionne souvent sur le principe du « love at first sight » : j’en feuillette une et si le style me charme, je suis conquise! Quand j’ai vu les deux premiers tomes de Ninn, je me suis vraiment demandée comment j’avais pu passer à côté de cette série.
Cette bande dessinée, présentée au sens traditionnel du terme (couverture cartonnée, grand format et une soixantaine de pages), raconte l’histoire d’une fillette de 11 ans, Ninn. Son entourage la trouve un peu spéciale, car elle est obsédée par le métro : elle y passe le plus clair de son temps et y consacre même des exposés oraux à l’école. Cette obnubilation a une cause bien réelle : Ninn a été trouvée dans les tunnels du métro de Paris par deux ouvriers, alors qu’elle était encore bébé.
Un grand mystère entoure les circonstances de sa naissance et de sa découverte, si bien que Ninn voudra partir à la recherche de ses origines. Le mystérieux se marie au fantastique, alors qu’il y a des papillons qui envahissent le métro et des créatures de papier qui deviennent bel et bien réelles.
Crédit : Éditions Les Malins
À la base, je ne suis pas nécessairement une fan finie du fantastique, mais cette bande dessinée présente cet aspect de l’histoire avec beaucoup de poésie. Au-delà du récit de Jean-Michel Darlot, qui est captivant, les dessins de Johan Pilet sont tout simplement magnifiques. On voudrait rentrer dans cet univers à la fois étrange et captivant. De plus, la petite Ninn est un personnage principal absolument charmant, une chouette héroïne féminine pleine de détermination et de courage!
À mettre dans les mains de vos préados, donc, mais à piquer pour lire en cachette sans aucune gêne!
Aimez-vous les récits fantastiques?
Pour les retrouver en librairie ou en bibliothèque…
Ninn, tome 1 : La ligne noire
Texte : Jean-Michel Darlot
Illustrations : Johan Pilet
Éditions Les Malins, avril 2016.
Ninn, tome 2 : Les grands lointains
Texte : Jean-Michel Darlot
Illustrations : Johan Pilet
Éditions Les Malins, mars 2017.