S’il y a un concept qui a été galvaudé et qui est devenu un incompris avec le temps, c’est bien celui du bilan de fin d’année qui rime souvent avec résolution pour l’année à venir. Rapidement, les gens pensent remise en forme, changement d’alimentation, inscription au gym et donc, résolutions que nous ne tiendrons forcément pas. Au party du jour de l’An, il y a toujours quelqu’un pour nous questionner avec un petit rire forcé sur notre résolution. En échange, il y a beaucoup de réponses un peu forcées, souvent improvisées, desquelles nous ne sommes pas convaincus nous-mêmes.
Pourtant, au delà d’un changement à apporter à notre vie, il y a tout simplement l’idée de prendre une pause et un petit recul sur l’année que nous venons de passer. Avec les vies de fou que nous menons où tout se déroule en un clin d’œil, avec les réseaux sociaux qui défilent des actualités en temps réel et avec des enfants qui grandissent plus vite qu’un claquement de doigts, l’envie est forte de simplement regarder en avant. Pourtant, regarder en arrière, ce n’est pas simplement être rétrograde ou pris dans le passé, c’est apprendre de nos erreurs, de nos faiblesses. En histoire, on dit que celui qui ne peut se rappeler le passé est condamné à le répéter… Si on n’apprend pas de notre propre histoire, alors comment avancer?
Personnellement, cette année, j’ai fait connaissance avec un moi différent : un moi au vernis qui craque, un moi qui accepte de l’aide en mettant un bout de ma fierté de côté. J’ai encore un peu de mal à lui faire de la place, mais bon, je travaille là-dessus. J’ai aussi appris à mettre mes limites face aux autres et à leurs demandes. En même temps, j’ai découvert que je pouvais être une personne ressource pour d’autres et surtout, que j’avais la capacité d’écrire et de rejoindre des lecteurs (merci TPL Moms!).
Enfant, lorsque mon frère, ma sœur et moi passions à table, chacun devait donner son « plus » et son « moins » de la journée. Il s’agissait d’une façon de nous faire parler, mais surtout de nous montrer que même dans une journée où tout semble négatif, il y a du bon, même si parfois, ça se limitait au fait que nous avions eu du pâté chinois au souper #LesPetitesChoses. Avec l’année qui se termine, je vous invite à faire le même exercice et à vous demander quel est votre « plus » et votre « moins » de la dernière année. Vous vous rendrez compte que même si l’année a été difficile et que « le moins » est plus facile à trouver, il y aura toujours bien une fois où vous aurez mangé un excellent pâté chinois.