Une deuxième grossesse plus zen… ou pas!

Une deuxième grossesse, FACILE! Vous savez exactement ce qui va arriver, quand et tout. Vous connaissez la game comme on dit. Les symptômes, les examens, les suivis, c’est du connu, rien à craindre. Du moins, c’est ce que je me disais quand j’ai vu le petit + en avril dernier. Il s’avère que j’avais tort, certaines peurs persistent, d’une grossesse à une autre. Et mieux vaut les extérioriser, pas vrai?

Si mon accouchement n’allait pas comme prévu?
J’ai eu un superbe premier accouchement, rapide, efficace, sans complication. Une petite fille pressée d’arriver, une maman en forme, tout le monde était en santé. Mais j’entends toutes ces histoires d’hémorragie, de complication, de bébés qui n’ont pas eu de chance une fois le cordon coupé et j’ai peur. J’ai peur autant qu’à la première et même plus, parce que, justement, j’en ai une autre que je ne veux jamais laisser seule. Il ne FAUT pas qu’il m’arrive quelque chose.

S’il n’était pas en bonne santé?
Tous les suivis se sont, jusqu’à présent, déroulés à la perfection. Les échographies nous donnent des résultats normaux, positifs, rien que du beau. Mais si… Si nous devenions malchanceux comme tant de familles. Qu’on se le dise, ça n’arrive pas qu’aux autres.

Si je n’avais pas ce qu’il faut?
Ce sentiment irrationnel qui nous prend au troisième trimestre à la première grossesse, qui nous fait nous remettre en doute, sans cesse, quant à nos futures compétences parentales. Je pensais que comme j’avais pas mal réussi avec ma première jusqu’à maintenant, je me qualifiais comme parent. Mais là, ils seront deux. C’est deux fois plus de patience, c’est une nouvelle adaptation, c’est une fratrie à gérer. Plus, ça fait quelques années que les couches et les courtes nuits sont du passé pour moi. Alors, vais-je avoir ce qu’il faut?

Si je ne retrouvais pas la forme?
Me pencher est essoufflant, mes cernes sont  probablement devenues permanentes, je marche lentement pour ménager mon plancher pelvien, j’ai évidemment pris du poids. Tout d’un coup que tout ça ne reviendrait pas, que je sois fatiguée pour toujours? J’aime vraiment beaucoup courir, faire des courses à obstacles l’été et à certains moments, je me surprends à me demander si tout ça va revenir ou si monter les marches va m’essouffler pour toujours.

Dans le fond, toutes mes craintes de ma première grossesse refont surface : il ne reste plus qu’à attendre et à faire confiance à la vie! 

Vos peurs ont-elles complètement disparu après votre première grossesse?