Solidarité entre mamans : je donne au suivant

Depuis que je suis maman, je suis devenue la pro de l’achat seconde main pour les vêtements de bébé. Comme je déniche des aubaines, je finis avec beaucoup de vêtements en stock et je peux me permettre de sélectionner les morceaux qui me plaisent le plus.
 
En quelques mois, j’ai fini par mettre de côté une bonne quantité de vêtements dont je n’avais pas besoin.

 
Je me suis alors demandé ce que j’allais faire avec ça.
 
Sur les sites et groupes Facebook que je fréquente, j’ai rapidement remarqué la complexité de mener une vente à terme, surtout pour les quelques dollars que cela rapporte. Je suis paresseuse et je n’ai pas cet acharnement. J’ai donc décidé d’offrir mon surplus à une maman dans le besoin. De donner au suivant.
 
Tout le monde connaît le concept de l’émission Donnez au suivant dans laquelle l’animatrice Chantal Lacroix change littéralement le cours de la vie d’une personne vivant une situation difficile. Avec l’aide de généreux donateurs, elle accomplie de véritables tours de force.
 

Je suis clairement le public cible pour ce type d’émissions, ça vient me chercher à chaque fois.
C’est donc sur un groupe Facebook de ventes pour mamans que j’ai passé une petite annonce qui mentionnait mon intention. En moins de cinq minutes, les candidates pleuvaient. Ma boîte de messagerie s’est remplie de femmes qui demandaient à recevoir ce don. Ça m’a déstabilisée.

 Avoir un enfant apporte son lot d’inquiétudes et de stress. Quand les moyens sont limités, je n’ose imaginer ce que c’est. Surtout, je n’avais pas envisagé devoir juger qui le méritait au détriment de l’autre. 

Pourtant, j’ai dû faire un choix. Suite à quoi, j’ai lancé un appel à mon entourage et tout mon Facebook et la réponse fut incroyable.

Une jeune fille de 17 ans a hérité de vêtements, habits d’hiver, tapis d’éveil, exerciseur, couches et autres. Je me suis présentée chez elle, la voiture bien remplie.

Tout le monde n’a évidemment pas les moyens de Chantal Lacroix, mais si tous posent de petits gestes quotidiens, je pense que nous pourrions rendre le monde un peu plus doux.
 
Quelle bonne action avez-vous posée ou poserez-vous pour adoucir la vie d’une personne moins chanceuse que vous?