« Je ne bois pas d’alcool. »
Voici quelques mots qui ont le pouvoir de faire réagir. Effectivement, je ne bois pas (ou que TRÈS rarement). Personnellement, je vis très bien avec cela, mais la société, beaucoup moins. C’est étonnant de constater à quel point, ma sobriété peut déranger les gens autour de moi. En 2016, boire, c’est banal : cela fait partie de la vie, c’est l’fun. Nous faisons régulièrement référence à l’alcool : une mauvaise journée? Prenez une coupe de vin! Quand j’avoue ma «non-consommation», on me prend souvent pour une fille bizarre. Carolane a d’ailleurs écrit un très bon article sur ce sujet.
« Es-tu encore enceinte? », « Même pas de la bière aux pommes? Ça goûte le jus! », « Ben là, je me sens mal! Doit être plate pour toi. », ou pire : «Tu peux te faire plaisir pour une fois! Tu n’es pas »juste» une mère.» Ce sont quelques commentaires poches que j’entends régulièrement dans la vie. On essaie constamment de me convaincre de boire et parfois, certaines personnes insistent tellement que ça devient malaisant. Présentement, j’allaite et j’avoue que ça me donne une méchante bonne excuse pour arrêter les discussions et les justifications qui n’en finissent plus. #LolpasLol
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Je vous rassure, je ne me prive pas et je ne souffre pas. Je ne fais pas partie d’une secte et ma religion ne m’empêche pas de consommer de l’alcool. Par ailleurs, je n’ai jamais vécu de traumatisme relié à l’alcool et je n’ai jamais été alcoolique non plus. Je ne suis pas « courageuse » ou « déterminée », je suis simplement moi-même : une fille qui n’aime pas le goût de l’alcool.
Dans mon cas, ce n’est même pas une question de choix ou de convictions. C’est surtout une question de goût. Certaines personnes n’aiment pas les brocolis. Moi, c’est l’alcool que je ne tolère pas. Non, je n’apprécie pas une « bonne » bière froide et le goût du vin me rebute sincèrement. Il y a quelques cocktails sucrés que j’aime bien mais j’avoue que je les préfère virgin. Même en voyage, dans un tout-inclus, je ne profite pas du open-bar.
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Je ne suis pas une fille plate (en tout cas, j’espère!), qui ne sait pas avoir de plaisir dans la vie. Je suis très à l’aise dans les partys, et ce, malgré mon taux d’alcoolémie à zéro. Je profite des bons moments et ma vie sociale se porte bien. J’ai été adolescente, j’ai fait la fête, je me suis même saoulée quelques fois. Je me suis déjà fait honte tellement je l’avais « échappé ». Sincèrement, je ne m’ennuie pas du tout du sentiment de lendemain de veille et depuis que je suis diagnostiquée comme diabétique, cet état est amplifié.
Ceci étant dit, je n’ai rien contre ceux qui boivent et qui apprécient un (ou plusieurs) verres. Je ne juge pas la consommation d’alcool des autres, ni les gens ivres. D’ailleurs, mon conjoint est un fervent amateur de bières et liqueurs fortes et je ne l’ai jamais empêché de boire quand il en avait envie. Je ne comprends donc pas pourquoi je me fais juger, pourquoi on scrute mon verre dans toutes les soirées. Tous les goûts sont dans la nature après tout!
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Comment réagissez-vous lorsqu’une personne de votre entourage ne boit pas d’alcool?