Pour les parties 1 et 2 de nos aventures postuniversitaires, c’est ici et ici.
Alors voici la dernière partie de notre saga qui nous a amenés à déménager de Québec vers l’Estrie.
Depuis près de deux mois, nous avons emménagé dans un magnifique condo tout neuf que nous avons la chance de louer. Accros à IKEA jusqu’au bout des cheveux, nous en sommes à notre troisième ou quatrième visite à Boucherville dans le but de faire de notre lieu de vie une salle de montre digne un lieu chaleureux et réconfortant. Ça, c’est le côté YAY, le côté « on fait plein de choses en famille ». Mais il y a l’autre côté. #TheDarkSide
Crédit : Marie-Ève Poulin
Entre le mari qui adore son nouveau travail et mon fils qui découvre le monde #CrawlingBaby, il y a moi qui me retrouve sans réseau, avec des aptitudes sociales dignes d’une pomme. Les pommes, ça pousse en gang, mais ça chill pas dans un Starbucks le vendredi soir, accompagnées de plein de monde cool. #ReineDesMétaphores #AutomneQuiSenVient
Non, moi, je suis gênée, un brin parano et relativement convaincue que je ne suis pas intéressante ou que je n’en vaux pas la peine. Généralement, ça surprend quand j’avoue ma vision de ma personnalité, parce que je suis passée maître dans l’art du camouflage émotionnel. Je sais très bien me composer une face qui a l’air de dire « Je suis une championne, tout va bien, mais qu’est-ce que la vie est belle »!
Donc me voici, non travailleuse, non-étudiante, à essayer d’avoir une vie sociale qui ne dépend pas que de Facebook. C’était déjà pas facile au secondaire, au cégep, à l’université ou au travail, mais maintenant que je suis maman à la maison, c’est une autre game.
Source : Google
Parce que t’sais, je me vois mal sauter sur toutes les mamans à l’épicerie ou sur n’importe qui ayant l’air sympathique dans la rue en leur criant : « Voulez-vous-tu être mon amiiiiii(e)? » J’ai essayé le café-boutique pour mamans du coin, mais le résultat n’a pas été brillant. J’ai ni plus ni moins bu mon café dans mon coin en regardant mon bébé garçon aux skills sociales surdéveloppées se faire des playmates.
À ce jour, je dirais que le gros de mes activités sociales hors famille se fait en ligne. Facebook me permet de rester en contact avec ma crowd de Québec. Le chat fait donc un retour en force dans ma vie. #SoMuch2002
Mais hey! Je suis pas si pire que ça là! La communauté virtuelle TPL Moms m’a été d’une folle aide pour starter mon nouveau réseau. J’avais précédemment annoncé mon déménagement et mon inquiétude face à l’absence d’adultes sympa pour divertir mon #MommyBrain pendant mes journées de semaine. Tout de suite, Chrystel, cette awesome mom, est venue à ma rescousse telle une preux chevalière (oui oui!) et m’a présentée à sa gang. Juste comme ça, aussi facilement que ça, j’ai réussi à me faire des nouvelles amies et à me rebâtir un début de réseau!
Morale de cette histoire en trois temps : dans la vie, faut arrêter d’avoir peur.
Bonus : si la #ReineDesMétaphores peut se faire des amies à 25 ans, tout le monde peut!
Et vous, avez-vous vécu de gros défis post-études? Avez-vous déjà dû changer de région? Comment vous êtes-vous rebâti un réseau d’amis autour de vous?