Avoir des amies sans enfants, yay ou nay?

On parle souvent de l’importance de s’entourer d’amies qui vivent les mêmes choses que nous. C’est vrai, j’apprécie énormément mes amies qui ont des enfants. Mais, d’un autre côté, je me trouve particulièrement privilégiée d’avoir aussi des amies qui n’en ont pas.
 
J’avais envie de faire une petite ode à ces femmes qui s’impliquent dans ma vie et celle de mes enfants. Peut-être sont-elles des perles rares, je n’en sais rien, mais elles sont des perles tout court ça c’est sur. Voici 5 raisons qui rendent nos relations si géniales.

1. L’absence de compétition
Quoique les relations entre mères ne sont pas tout le temps basées (et heureusement) sur la compétition, il y a tout de même matière à comparaison volontaire ou non dans de nombreux échanges. Alors, passer du temps avec des personnes avec qui aucune comparaison n’est possible peut s’avérer plus qu’agréable de temps à autre.
 

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2. La diversité des sujets abordés
Admettons-le, nous aimons parler de nos enfants! Il n’y a rien de mal à ça. Mais d’avoir devant nous quelqu’un pour qui ce sujet n’est pas nécessairement passionnant nous pousse à nous réinventer et à aborder des sujets nouveaux.

3. Leur spontanéité
J’ai souvent droit à de belles visites surprises qui, souvent, sont comme un baume dans ma journée. Des bras de plus pour cajoler mes petits, des histoires à écouter, des discussions qui me sortent de mon quotidien… de quoi me rendre plus que reconnaissante d’avoir des amies plus mobiles que moi. Qui plus est, cuisiner pour 4, c’est en avoir assez pour 5 aussi.
 

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4. Leur énergie
Mes enfants ont souvent droit à des activités plus spéciales lorsque je n’aurais pas personnellement l’énergie de le faire. Une petite manucure par ci, la fabrication d’un dessert formidable par là et un bon déjeuner de crêpes entre les deux. Autant de choses que leur vent de fraîcheur peut emporter sur son passage.

5. Leur impact sur mes enfants
Mes enfants aiment leur présence tout autant que moi. Ils sont convaincus que ces femmes sont leurs meilleures amies. À plusieurs reprises, je les ai entendus raconter à leurs copains de la garderie les choses qu’ils ont faites avec ces « meilleures amies ». C’est dans ces moments-là que je réalise l’ampleur du privilège d’avoir des amies avec qui l’amitié initiale n’a pas été interrompue par l’arrivée de mes enfants. Leur affection s’est simplement décuplée pour descendre jusqu’à ma progéniture.
 

J’espère pouvoir leur apporter autant lorsqu’elles auront des enfants.
 
Avez-vous une Elie, une Julia ou une Mélanie dans votre vie?