Quand le mot chalet ne rime pas juste avec repos

Je suis en congé de maternité depuis un an. Je ne suis pas restée encabanée pendant 10 mois avec mon bébé, mais je dois dire que je suis restée pas mal tranquille (surtout les mois d’hiver) à simplement bécoter mon petit garçon. J’avais donc vraiment hâte aux trois semaines de vacances de mon conjoint pour trotter un peu avec les enfants et savourer pleinement mes derniers moments avec eux avant mon retour officiel au boulot.
 
Au programme, nous avions du chalet, du chalet, encore un peu de chalet et si nous avions le temps, des petites sorties près de chez nous. Notre première destination était dans les Laurentides, au chalet de ma tante. C’était vraiment super. Elle nous a donné un bon coup de main avec les enfants et nous avions un petit verre de vin à la main tous les soirs.

Mine de rien, partir pour quatre jours, ça nous a demandé la même préparation que pour genre un mois, du moins dans mon cas. Il ne fallait pas oublier le parc, les maillots, les couches, les flotteurs, la poussette, la glacière, etc., et nous nous sommes retrouvés avec un coffre de voiture trop bien rempli de toutes sortes de cossins.
 

Après trois heures de paquetage, d’arrêts pipi et caca et une bonne heure de dîner parce que mon bébé mange bien lentement ses mini-bouchées, nous sommes finalement arrivés au chalet. Nous avons dépaqueté en fin d’après-midi, même si nous nous étions juré d’arriver tôt pour profiter de la sieste de l’après-midi. Ça faisait environ une heure que nous étions arrivés et c’était déjà le temps de préparer le repas du bébé.
 

 
Après trois belles journées de baignade, de discussions avec des humains âgés de plus de trois ans et de quelques crises d’enfants confus de ne pas être dans leurs affaires, le moment était venu de refaire les bagages. Nous avons encore une fois plié, rangé et ramassé notre stock avant de reprendre la route. Arrivés à la maison, nous devions tout sortir ce que nous avions si bien réussi à faire fitter dans l’auto tout en tentant de sortir le bébé endormi. Plan qui a bien entendu échoué lamentablement. #Fail
 

La semaine suivante, nous avons fait des allers-retours aux chalets loués par mes beaux-parents et ma sœur. Ils ont été assez généreux de nous inviter à venir profiter du beau temps, mais avec ces moments de détente en famille venaient encore une fois la gestion des valises et des trucs à apporter. Nous avons amélioré notre temps de préparation (deux heures plutôt que trois), mais le même processus pour se rendre à destination s’appliquait.
 
Je ne peux pas dire que ne nous n’avons pas profité de nos vacances, au contraire. Il a fait beau et chaud et on s’est baigné en masse. Disons toutefois que j’ai développé une paquetite et une dépaquetite aiguë. C’est dans des moments comme ceux-là que je j’ai dont hâte que mes enfants soient plus vieux et qu’ils aient une rétention de vessie légèrement supérieure ou qu’ils puissent dormir dans un lit comme tout le monde sans qu’ils ne risquent de tomber. J’ose espérer que dans quelques années, nous réussirons alors à arriver au chalet avant midi!

Et vous, êtes-vous tannés de faire des valises pour les vacances?