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Parents, mais pas que!
Crédit: Unsplash/Pixabay

J’écrivais il n’y a pas si longtemps que je n’aime pas le cododo dans le lit des parents, un article à lire ici, si jamais. En gros, j’expliquais que je suis all-in pour dormir avec les petites, mais dans leurs chambres à elles, voulant protéger notre petit cocon de couple à moi et l’homme. Je repensais à ça cette semaine,  et je pense que ça vient du fait que je n’accepte pas que l’on devienne seulement des parents.
 
Peut-être est-ce immature de ma part, mais je veux qu’on reste un couple aussi, en parallèle, même si on a une progéniture. Quand j’étais plus jeune, je voyais que mes parents ou ceux de mes amis semblaient vraiment (dans ma tête) ne pas avoir eu de vie à deux au préalable. Des parents quoi. Boulot-famille-dodo-camping. Pas trop de vibe entre les deux, plus ou moins de regards complices, juste des sous-entendus de factures à payer ou de pneus à changer. Et honnêtement, mon subconscient a peur de cette image.
 
Premièrement, ne vous emballez pas, je sais qu’il s’agit d’une perception d’adolescente seulement, pas de la réalité. Parents d’une autre époque, vous avez sûrement été follement amoureux, et l’êtes sûrement toujours, malgré les montagnes de couches que vous avez changées ensemble, les nez à moucher, les devoirs à faire, les lifts aux 100 activités des enfants… Vous avez tout mon respect d’être passés à travers tout ça. 
 
Aujourd’hui, j’ai envie d’être un parent qui ne range pas sa vie de couple au placard. J’ai envie qu’on se mette beaux et qu’on se fasse un resto, pas juste Once in a blue moon.
 
J’ai envie qu’on soupe ensemble le soir. Pas entre deux bouchées de spaghettis dont une tombée sur le plancher. Nanon. On fait manger les enfants, on passe du temps de qualité les quatre, et, ensuite, on mange en tête à tête, même si c’est plus tard. On peut se raconter notre journée, rire un peu. J’aime l’idée qu’on forme une famille, un tout, mais je veux aussi que les parties distinctes ne fusionnent pas pour s’oublier. Famille, parents, amoureux aussi. Et je veux que mes enfants se voient aussi comme des sœurs, sans nous, des fois.
 
Je veux qu’on soit des amis, aussi. Entre nous deux, à potiner ou faire des blagues douteuses, mais aussi qu’on n’oublie pas notre vie sociale. On emmène les petits, on est les seuls caves qui courent 80 % de la soirée derrière des bébés, étant dans les premiers à avoir enfanté, mais on est là, et ça fait du bien.
 
Je veux aussi rester ma personne à part entière dans tout ça. On partage un système de valeurs, un quotidien, des rêves, mais j’espère pouvoir me réaliser personnellement et ne pas oublier mes aspirations de femme à côté de celles de maman.
 

 

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