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Partie 1
Tous les vendredis matin 8 h 45, nous sommes à l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (I.R.D.P.Q) pour la séance de Blanche en physiothérapie. L’I.R.D.P.Q a été une planche de salut pour nous, lorsque l’équipe a accepté Blanche après une évaluation et plusieurs démarches, nous avons été plus que soulagés d’avoir accès à tous ses services ultra spécialisés et gratuits. Nous avons eu droit, comme tous les autres parents, j’en suis sûre, à des rencontres humaines avec les divers thérapeutes. Nous nous sommes sentis compris, écoutés, et soulagés la plupart du temps.
Tous les vendredis matins 8 h 45, Blanche commence sa thérapie, en faisant des exercices avec ses orthèses qui sont couvertes par la R.A.M.Q et faites à l’institut par un technicien en orthèse-prothèse patient et habitué aux enfants!
Crédit: Élise
Nous avons eu droit de choisir la couleur des sangles et le motif (jeans) c’est super, notre fille a tout même du swag lorsqu’elle les porte!
Après une série d’exercices, qui en fait n’en n’ont pas l’air, parce qu’ici, les thérapeutes savent exactement comment faire s’exercer les enfants sous forme de jeu. Et des jeux, il y en a une tonne et je n’exagère même pas! Dans des locaux tous revampés d’il y a quelques mois, avec d’immenses fenêtres qui nous apportent souvent un beau soleil, Blanche est souvent très heureuse et enjouée. Et parfois même, il m’arrive de croire qu’elle est vraiment privilégiée d’avoir accès à ce temps de jeu avec papa et maman toutes les semaines…
Notre physiothérapeute est une personne toute à fait attentionnée et dévouée pour notre fille. Elle est aussi parfois notre psychologue et je l’en remercie pour ses moments d’écoute.
À l’I.R.D.P.Q, rapidement, nous avons eu droit aux services d’une orthophoniste. Blanche a des thérapies à l’occasion et parfois, la physiothérapeute et l’orthophoniste font des thérapies conjointes. Elles se parlent et tous sont au courant de la situation, nous n’avons donc pas à répéter sans cesse notre histoire, ce qui est vraiment génial, vu toutes les émotions que ça nous amène parfois.
Souvent, il m’arrive sur le chemin du retour de penser que nous sommes choyés d’être au Québec, dans une province qui a mis en place ce genre de structure et de services et qui a fait le choix collectif de prendre nos enfants en charge, mais… mais, oui il y a un mais… (à suivre)
