Aller au contenu
La grossesse, ça finit par finir! Partie 3
Crédit: Security/Pixabay Montage : Jessie Roy-Gonzalez

Après m’être lamentée sur ma grossesse ici et ici. J’ai envie de vous raconter comment j’ai bouclé la boucle de cette grossesse qui m’a parfois semblé interminable.

Donc, à 35 semaines, je me retrouve chez moi avec la crainte que les saignements recommencent. (Puisque c’est comme ça depuis 15 semaines, pourquoi ça changerait?!) J’ai fait ce que nous faisons toutes et qui devrait être totalement interdit durant la grossesse : J’ai googlé les pires complications du décollement placentaire. (S’il vous plaît femmes enceintes ne le faites pas! Bon évidemment là vous avez envie de la faire!)

J’ai FINALEMENT eu une grossesse normale pendant deux belles semaines. Nous avons finalisé la chambre de bébé. Je me suis même acheté du linge de maternité, puisque je portais des jaquettes de ma grand-mère depuis un bon bout.

Une vie normale! Yeah!
Crédit : Jessie Roy-Gonzalez (ben mon chum là!)

 

À 37 semaines bien pile, je suis réveillée par une contraction et une sensation désagréable que ce ne sont pas mes eaux qui coulent entre mes jambes. Nous partons pour l’hôpital en panique en pleine nuit, ça recommence!

Par chance, mes pires craintes ne se sont pas concrétisées. Le personnel considère que la situation est sérieuse, mais la césarienne d’urgence n’est pas nécessaire pour l’instant. Douze heures plus tard, ma petite commence à se fatiguer, mais je suis prête à pousser. Après deux ou trois poussées, on décide qu’elle doit sortir et on utilise les forceps. (Ça l’air pire que c’est en réalité. Sauf peut-être pour cet endroit de mon anatomie qui lui n’a pas oublié!)

Au final, ma grossesse m’a causé tellement d’ennuis et de stress que je n’ai même pas eu le temps de m’inquiéter pour mon accouchement. Je n’avais, en fait, aucune attente alors pas moyen d’être déçue. Comme quoi nos appréhensions sont parfois bien éloignées de la réalité.

Je tiens à mettre une chose au clair avant de conclure mon histoire. Je suis consciente de la chance que j’ai d’avoir ma merveilleuse fille malgré les difficultés de ma grossesse. Je sais que tous les couples n’ont pas cette chance. À dire vrai, avant d’entreprendre l’écriture de cette période difficile de ma vie, j’avais envie de vous en parler d’une façon beaucoup plus positive. Par contre, en l’écrivant et en vous parlant de mon état d’esprit durant cette période, j’ai réussi pour la première fois à me libérer. Je me sens enfin libre de dire toute la tristesse et toute la solitude que je ressentais durant ma grossesse et à quel point mon accouchement a été une libération.

Je dis qu’on a le droit de se plaindre de la grossesse parfois! Vous en pensez quoi?

Plus de contenu