Comme déjà mentionné dans de précédents billets, je suis maman de deux fillettes. L’arrivée de mon premier enfant a un peu été comme si une grue s’était effondrée en plein dans ma vie de jeune adulte, même si elle était désirée et planifiée. Je savais à quoi m’attendre, mais non, en fait. Je suis d’une famille de 4 enfants, en plus ma mère tenait un service de garde à la maison quand j’étais petite, alors des enfants, je connaissais ça, et tout le travail que ça implique. Malgré tout, j’étais le genre de jeune adulte qui ne pouvait rester en place, et qui a trouvé l’amour sur une plage à quelques heures de route du Yémen. J’avais l’habitude de faire pas mal ce que je voulais n’importe où sur le globe, quand je le voulais. C’est dans ce contexte-là que j’ai accueilli ma Lady D.
Cette dernière est une enfant lumineuse, drôle (très), pétillante, intelligente. Mais elle ne dormait pas. Et pis je ne pouvais pas la poser une minute. Et pis elle était (est) très « déterminée ». Ce sera un grand avantage dans sa vie de jeune femme, je pense. Mais ça m’a donné un peu de fil à retordre. C’est donc pourquoi je redoutais un peu d’avoir un deuxième enfant 2 ans seulement après sa naissance. Comment je vais faire? Quand est-ce que je vais redormir? Et plusieurs questions du genre m’ont traversé l’esprit. Parce que ma deuxième, théoriquement, je voulais la concevoir quand la grande aurait 3 ans. Mais oups! Et heureusement.
Ma petite Z est arrivée, toute aussi déterminée que sa grande sœur, mais qui le canalise un peu mieux pour l’instant (touching wood). Depuis sa naissance, sa grande sœur n’a jamais démontré une once de jalousie. Les deux s’entendent à merveille, comme de petites âmes sœurs qui se sont trouvées. Je ne trouve pas que je travaille plus que quand j’avais un seul enfant. J’ai beaucoup de responsabilités familiales, comme tous les parents, mais je trouve que le choc a été plus grand entre zéro et un enfant qu’entre une et deux fillettes.
On s’entend que j’ai bien de la chance et que je n’aurais pas ce discours si mes enfants n’étaient pas aussi en santé (elles sont malades une semaine sur deux, mais vous savez ce que je veux dire). Je pense que la mini est la meilleure chose qui soit arrivée dans la vie de la grande. Et que cette dernière est et sera une sœur exceptionnelle pour madame Z, avec leurs ups and downs, bien sûr.
Alors si vous passez de un à deux enfants bientôt et que ça vous effraie, dites-vous que ça pourrait AUSSI bien se passer. Ça pourrait changer ici en grandissant, c’est sûr, mais on traversera le pont quand on y sera, comme ils disent!
Avez- vous eu (un peu) peur de passer de un à deux enfants?