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Ces collègues qui adoucissent nos journées
Crédit: Photo : hello nelly Montage : Sarah Trepanier

Y’a de ces évènements dans la vie qui me donnent envie de croire au karma.

Janvier 2015, je retourne au travail après un peu plus d’un an passé à la maison. En plus de tous les changements normaux que cela occasionne, je constate que 80 % de mes anciens collègues dans mon département ne sont plus là. J’ai un peu l’impression de recommencer un nouveau travail.

Je rencontre tout ce beau monde, mon patron me montre mon nouveau bureau, ma vie professionnelle reprend son cours. Puis, au fil des jours, je découvre que ma voisine de bureau (allô Gen!) a une petite fille de l’âge de mon gars et qu’elle et son conjoint l’élèvent en anglais et en français.

Eille. J’aurais voulu choisir moi-même mon voisin de bureau que je ne l’aurais probablement pas aussi bien fait. #ThanksBoss
 


Crédit : Meme Generator

Nous avons rapidement tissé des liens elle et moi. Un jour, quand nous avions toutes les deux le motton avant que je quitte pour mon deuxième congé de maternité, elle m’a avoué qu’elle avait de la peine parce que j’adoucissais ses journées. Et c’était tellement réciproque. Elle était ma petite bouteille d’assouplisseur sur deux pattes.

Au cours de ma carrière, j’ai souvent eu la chance de côtoyer des femmes et hommes extraordinaires. Des collègues Fleecy, peu importe le modèle, c’est juste merveilleux de les avoir dans nos vies.

Que ce soit ceux qui nous forcent à prendre un break quand on pense ne pas avoir le temps.
Ceux qui complimentent sans raison un matin où on en avait tellement besoin.
Ceux qui abandonnent leur beau p’tit lunch santé pour nous accompagner au resto pour aller manger une assiette déjeuner.
 


Sandwich < 2 oeufs bacon avec pain brun et tartinade au caramel.
Crédit : Giphy

Ceux qui nous apportent un café quand on n’a pas le temps (mais ô combien besoin) d’en boire un un.
Ceux qui compatissent quand on a passé une nuit de marde agitée ou que PIRE, Madame G est venue rendre visite à notre famille récemment.
Ceux qui savent lâcher une blague au bon moment pour détendre l’atmosphère (ou mieux, ceux qui rient de vos jokes plates vraiment fort parce que tout le monde est trop fatigué ce jour-là).
Ceux à qui on peut sortir notre trop plein avant de le déverser sur la mauvaise personne.
Ceux de qui on s’ennuie quand ils sont en vacances.
Ceux qu’on continue à voir même après avoir changé d’emploi.

À vous, mes collègues Fleecy : une chance que vous êtes là. Partout où j’ai travaillé, j’ai eu la chance de vous côtoyer.

Vous n’étiez pas inscrits dans mes contrats, mais vous avez été (et êtes toujours) des bénéfices marginaux vraiment exceptionnels.

Des collègues Fleecy, vous en avez aussi?

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