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Des livres à lire lentement avec grand-maman
Crédit: Anne Genest

La garderie est fermée? Tant mieux. Mon petit-ange-de bébé se fait garder chez sa « GA-MAMA » ! Non seulement je sais qu’elle y sera bien, mais aussi qu’elle reviendra de là-bas détendue.

Parce que dans le vieux bungalow de mamie, le temps reste suspendu. L’air fleure les bons petits plats qu’on mitonne toute la journée. Il y traîne une lenteur agréable. Alors, je fais exprès pour ajouter au sac de couches deux ou trois albums qu’elles pourront lire ensemble à l’infini.
 

Crédit : Anne Genest

1. Dans la maison de ma grand-mère, d’Alice Melvin
C’est à l’intérieur du décor suranné de la maison de grand-mère qu’on se retrouve dès les premières pages. Là où « tout est unique et rien ne change jamais ». D’une pièce à l’autre, on cherche grand-maman en parcourant les mille petits objets (vintage) que découvrent les portes à ouvrir grâce à des découpes qui permettent d’apercevoir un élément du décor de la pièce suivante. Et on avance ainsi jusqu’au grenier. Le livre est recommandé aux 4 ans et plus mais ma 22 mois y trouve déjà du plaisir.

Crédit : Anne Genest
 

2. Le petit gâteau qui ne disait pas merci, de Rowboat Watkins
La politesse (le « s’il-vous-plaît », le « merci ») fait partie des must que j’ai voulu inculquer à ma Laure le plus tôt possible. Et oh! bonheur! elle s’en sert maintenant fréquemment. Surtout depuis que je lui lis cet album.

On y raconte les aventures d’un gâteau tout rose et beurré de crémage (miam! miam !) qui est totalement dépourvu de savoir-vivre. Le petit gâteau ne connaît pas les formules de politesse et désobéit allégrement à ses parents. Il fait tout de travers, ne s’excuse jamais et passe son temps à râler. Jusqu’à ce qu’un gentil cyclope le prenne pour un … papeau chapeau ! Hahaha. Alors, tadam! Le vilain petit gâteau devient gentil. À mettre entre les doigts des terrible two et même avant!
 

Crédit : Anne Genest

3. L’ombre de chacun, de Mélanie Rutten
Il y a des albums pour enfants qui se lisent un peu pour soi. Parce qu’ils renferment des images et des mots qui nous interpellent aussi à nous, adultes, en plus d’insuffler à notre progéniture de belles idées. L’ombre de chacun en fait partie. Sur un papier à texture délicieuse, qu’on effleure au passage, les aquarelles de Mélanie Rutten parlent, entre autre choses, de la peur et de l’envie de grandir. Les phrases courtes sont riches de sens. «… Ça sert à rien les histoires! – Si, dit le Lapin, ça sert à avoir moins peur. » À lire à partir de 6 ans, pour transmettre du doux et du beau à nos minis.

Quels livres les grands-mères de vos enfants lisent-elles à vos petits ?

Pour les trouver en bibliothèque ou en librairie :
Dans la maison de ma grand-mère
Le petit gâteau qui ne disait pas merci
L’ombre de chacun 

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