Une exposition, peu importe son sujet, c’est un lieu particulier, une ambiance différente de tout ce qu’un enfant côtoie quotidiennement. Ce n’est ni le salon plein de bibelots de l’arrière-grand-mère, ni une salle de jeu, pas non plus une salle d’attente, un magasin, ou une bibliothèque. Une expo, c’est un peu le lieu de tous les possibles. L’endroit de la découverte, de l’imagination, de l’exploration, de l’émerveillement, et aussi, parfois, des émotions fortes. Visiter une exposition avec son enfant, c’est l’ouvrir à un microcosme de notre humanité, de ce que nous sommes.
Mon côté muséologue me pousse à être lyrique quand je parle d’expo, ha!
Je pense que tous les enfants gagnent à traverser une salle d’exposition, peu importe leur âge. Ils ne s’attardent pas aux mêmes choses que nous et en retiennent une expérience tout à fait différente de la nôtre. Ça les enrichie eux, mais ça nous enrichie aussi, comme parent et comme humain.
Pour les Montréalais d’entre vous (ou les prochains touristes métropolitains, qui sait?), je vous recommande fortement de passer par la salle d’exposition de la Place des Arts pour voir À la poursuite du Loup-Garou. Courte, esthétiquement très forte (et différente de ce que les enfants voient habituellement dans Cars ou Frozen!) et avec une musique du temps des fêtes bien choisie par les animateurs d’Ici Musique, elle me semble tout indiquée pour les enfants!
Ce n’est pas l’une de ces expositions d’artefacts ou d’oeuvres comme nous en avons la conception. Vous pénétrez plutôt dans un environnement immersif inspiré par le théâtre d’ombrse. L’exposition raconte simplement, de manière synthétisée et actualisée, un conte de Pamphile Le May. Elle vous propose un parcours fléché où vous et vos enfants ferez de belles découvertes, tant auditives que visuelles.
Mais pour vraiment vous donner envie d’y aller, rien de mieux que des photos!
L’exposition se termine le 3 janvier, vous pourrez donc profiter du congé des fêtes pour y faire un petit tour! Pour plus d’info sur À la poursuite du Loup-garou, c’est ICI!