On a un magasin vraiment chouette pas loin de chez nous : Le Permis de bière. En allant acheter notre baguette de pain (t’sais, je suis enceinte) il y a un mois environ, le proprio me montre un tas de bacs bleus derrière lui et me dit qu’il est un point de vente de Second Life.
Quelques explications et un tour sur leur site Internet plus tard, je me rends compte que c’est un projet vraiment chouette. En gros, les fruits et légumes québécois doivent correspondre à des critères esthétiques précis pour être vendus aux supermarchés. Les autres, les moches, doivent trouver un autre débouché ou aller dans un site d’enfouissement.
Second Life a une boutique en ligne qui fait le lien entre les producteurs québécois qui veulent vendre leurs fruits et légumes moins beaux (mais aussi nutritifs) et les consommateurs. On choisit les moches que l’on veut (ou un panier déjà prêt) et on va les chercher une fois par semaine (pas d’obligation) à un point de cueillette. Le tout pour environ 30% moins cher que dans les supermarchés, selon la compagnie.
Crédit : SecondLife
Je n’ai jamais embarqué dans le mouvement des fermiers de famille parce que je n’ai pas de point de cueillette à distance de marche. Là, j’embarque à fond : québécois, moins cher (comparé aux supermarchés du moins, pour les fruiteries je ne sais pas), écologique et surtout à deux pas de chez nous. Je n’ai pas encore vu de fruits et légumes vraiment laids, juste trop « petits ». Mais le goût est vraiment bon.
Connaissez-vous d’autres entreprises qui font le pont entre agriculteurs et consommateurs québécois?