Auteure, enseignante, conférencière et maman, Stéphanie Bourgault-Dallaire chemine dans la vie avec l’habileté d’une biquette sur un fil de fer : dans un déséquilibre aussi assumé qu’attendrissant! Elle est de la génération Passe-Partout, de l’ère du pyjama une pièce aux couleurs des Schtroumpfs et jusqu’à l’âge de 8 ans, elle mangeait son spagat’ noyé dans la margarine.
Comment te décrirais-tu en 3 mots?
Garde-manger, Garde-robe… popcorn. (*soupir* J’aurais donc dû être garde-malade…).
Comment ton projet de romans est-il né?
J’adore rire, faire rire et écrire. J’aime aussi cuisiner, mais honnêtement, vous êtes beaucoup plus safe avec Marilou et Louis-François!
Mon premier roman, je l’ai porté avec la même nervosité qu’une femme éprouve tout au long de sa première grossesse. J’y ai pensé longtemps avant de me lancer, dans le genre : est-ce que je suis vraiment prête? Vraiment? J’arrête de prendre la pilule, ça y est? Il va de soi que, romantique que je suis, je l’ai conçu/écrit dans la noirceur de mon sous-sol, en me dénudant la plume et en y incluant des petits bouts de moi.
S’en est suivi la fin de grossesse, ou l’attente qui marque la recherche d’un éditeur : quand tout a été dit et qu’il ne reste plus qu’à espérer que l’accouchement ira bien.
Pour mon p’tit deuxième, j’ai pensé que tant qu’à en avoir écrit un… aussi bien en écrire un deuxième dans un délai rapproché, que je puisse les regarder grandir ensemble! Disons que j’ai eu des grossesses inspirantes, aussi.
En quelques phrases, peux-tu nous parler de ton nouveau roman Abigaëlle et la séduction prénatale?
D’abord, dans le premier volet de la série, Abigaëlle et le date coaching, je te présente Abby, une optométriste trentenaire qui analyse beaucoup trop ses relations. Quand sa famille l’inscrit, à son insu, à une série d’ateliers pour célibataires maladroits, elle flanche et s’en remets aux conseils d’un coach qui n’hésitera pas à lui imposer des exercices aussi savoureux que cocasses, pour lui apprendre à lâcher prise.
Puis, dans Abigaëlle et la séduction prénatale, eh bien, Abby découvre que la clarté nucale n’est PAS le nom d’une constellation et que de vivre une grossesse aux côtés d’un homme dont on ne connaît que le nom famille… Ça peut être malaisant. Le tout est cuisiné avec humour, doigté… sel, poivre et les huiles.
Tes auteurs préférés, ceux qui t’inspirent?
Greg Behrendt, consultant à la rédaction pour la série Sex And The City et coauteur du bouquin He’s Just Not That Into You, pour une écriture à saveur de tought love que j’ai dévoré, lu et relu.
J.K. Rowling – Je l’admire, la dame, et pas seulement par reconnaissance d’une œuvre au succès planétaire, mais parce qu’elle a écrit tout ça depuis sa situation de mère monoparentale. Chapeau.
Et puisque tu le demandes… j’ai un coup de foudre aux couleurs de l’arc-en-ciel pour Catherine Ethier, que je lis sur Urbania chaque semaine. Savais-tu qu’elle publiera un roman en 2016? TROP HÂTE DE LIRE ÇA!
Aurais-tu envie un jour d’écrire pour les jeunes?
J’aimerais beaucoup! À suivre!
Y a-t-il un Tome 3 en préparation? Si oui, quand en prévois-tu la sortie?
Oui! J’en suis à griffonner un plan d’écriture pour un troisième tome et j’en jubile! Tellement excitée que j’en ai le rose aux joues. Pour la date de sortie, je vais être mystérieuse et décontractée. On s’en reparle!
Comment arrives-tu à trouver un équilibre travail-famille-écriture-vie amoureuse?
Charmant équilibre! Je crois que c’est une question d’esprit d’équipe. Il faut dire que j’ai commencé l’écriture d’Abigaëlle et le date coaching alors que je n’avais pas encore d’enfant. Puis, le projet a été ralenti par ma première grossesse (un mot : nausée) et ensuite, par une mignonnette qui croyait que de dormir était une simple option dans notre horaire.
Mais j’ai un partenaire de vie incroyable et une maman en or. Emballés par mon projet de roman, ils m’ont appuyée en divertissant la marmaille pour m’allouer des périodes d’écriture ininterrompues. Je n’y serais jamais arrivée sans eux!
Semble-t-il que souvent, nous, jeunes mamans, on a tendance à se mettre trop de pression, à essayer de tout faire à la « Instagram perfection ». On essaie d’être des supers mamans à tout prix et ça devient rapidement lourd. Honnêtement, l’étiquette de la super maman, très peu pour moi. Je crois qu’il faut savoir choisir nos projets en gardant à l’esprit qu’il n’y a que 24 heures dans une journée, prendre soin des membres de notre équipe et demander de l’aide au besoin. Assez, l’orgueil! Tout ça, plus le respect d’une routine hebdomadaire de ménage et d’un minimum d’une sortie d’amoureux par mois = on est en business!
Quels sont tes plans/rêves/ambitions pour les prochaines années?
À court terme, cuisiner la recette de crème de poireau et de chou-fleur publiée récemment sur le site de Trois fois par jour, faire une première sortie cinéma à vie avec ma fille et rencontrer mes lecteurs et lectrices lors du Salon du livre de Montréal en novembre prochain.
À long terme, bien choisir mes projets de façon à écrire et m’épanouir sans m’étourdir, profiter des années de découvertes de mes p’tits loups sans rien manquer, voyager et manger. (Gourmande, much?) Être publiée en Europe, voir mes romans traduits, adaptés pour l’écran… Ça, ce sont mes p’tits rêves tout doux que je soigne jour et nuit. Pourquoi pas?
Et pour suivre et découvrir Stéphanie sur les médiax sociaux c’est ici :
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Chez l’éditeur : Groupe Librex …Et ses deux (excellents) romans sont disponibles chez vos libraires préférés!