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Lettre à mon bébé, qui n’est plus un bébé.
Crédit: Mathew Osborn/Unsplash

À mon grand garçon, 

Déjà 2 ans que nous partageons notre vie. Ton arrivée a été difficile, j’en conviens, mais tu t’en es bien sorti. Jeune maman que j’étais, je savais à peine comment prendre un bébé avant ta venue. Mais quand l’infirmière t’a mis dans mes bras, ç’a été instinctif. Comme si j’avais toujours su, comme si tu étais fait pour être là, au creux de mes bras.

Ensuite, tu as grandi. Maintenant, j’ai de la misère à te garder sur moi plus de 5 minutes. 

Tu veux être un grand garçon déjà, mais quand tu as un bobo, tu viens encore me voir en pleurant. J’ai été le centre de ton univers et plus les jours avancent, plus tu veux découvrir le monde. Je sais que pour le moment, je peux encore te tenir la main, te retenir pour t’empêcher de tomber et te montrer à quel point la vie est belle. Cependant, je sais qu’un jour viendra où tu voudras marcher seul, sans l’aide de ta maman. Même si tu vas vouloir faire ta propre vie, je serai toujours là pour toi.
 
Huit jours avant tes deux ans, tu es devenu un grand frère. La première fois que tu as vu ta sœur, tu ne montrais aucun intérêt pour elle. Tu t’es rendu compte que quelque chose avait changé quand la petite bébitte habillée en rose était toujours sur TA maman. Tu as compris qu’elle allait rester.

Après quelques jours à vous apprivoiser, j’ai vu qu’elle allait toujours pouvoir compter sur toi. Car si elle se met à pleurer, tu t’empresses d’aller chercher sa doudou ou sa suce pour la réconforter.
 
Le pire sera quand tu vas vouloir suivre tes amis et que l’adolescence va commencer. Je ne comprendrai sûrement rien de ce que tu vas me dire, parce que je ne connaîtrai pas tes nouvelles expressions cool d’adolescent. Quand tu vas arriver un peu en retard à la maison, tu devras m’en avertir, juste pour que je sache que tu ne t’es pas fait kidnapper! Parce que je serai ta maman inquiète de ton bien-être, peu importe l’âge que tu auras.

Je voudrais que tu aies confiance en moi, que tu puisses tout me dire, même si je sais pertinemment que pendant cette période de notre vie, la dernière personne à qui on veut confier nos moindres secrets, c’est notre mère. Je veux que tu te sentes assez en confiance en me disant toute la vérité sans avoir peur d’être jugé.

Je sais aussi que tu vas sûrement vouloir  ramener des filles à la maison : respecte-les, s’il te plaît. Mais surtout respecte-toi. Ne laisse pas une fille te briser le cœur, car cela m’a pris un peu moins de neuf mois pour le façonner et ça nous a pris 4 mois pour qu’il fonctionne comme il faut.
 
Tu es mon petit homme, un merveilleux grand frère pour ta petite bébitte.
 
Je t’aime Fiston xx

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