Je ne sais pas comment je faisais les repas avant janvier 2015. Mon cerveau semble avoir effacé ces moments un peu pénibles où je ne savais pas trop quoi cuisiner tandis que beaucoup de nourriture atterrissait au compost ou dans la poubelle.
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Ce pêle-mêle culinaire a pris fin avec notre voyage à Paris avec F.-A. Avec lui, on ne pouvait malheureusement pas se nourrir qu’avec du pain, du fromage et du vin. Avec notre mini-frigo et pas de temps à perdre, notre petite famille a commencé à planifier, à l’aubergine près, ses repas de la semaine. Et on a continué à notre retour.
Sérieux, LE STRESS EN MOINS! Et, aussi (surtout), beaucoup moins de gaspillage et beaucoup plus d’économies.
Regarder son frigo et son horaire. Un tas de carottes à l’air louche semblent vivre dans le frigo ces derniers jours? Il y aura probablement un potage crécy au menu. On est super pressés mardi soir? Un petit spaghetti semble de mise. Vous voyez le genre.
Faire un menu et la liste d’épicerie qui vient avec. Je regarde toutes les recettes que je veux faire et je note TOUT ce qui manque, comme ça, pas de mauvaises surprises de dernière minute. Où je regarde? Dans des livres comme Beau, bon, pas cher ou Cuisine futée, pour trouver des recettes simples, efficaces, économiques et qui ne prennent pas trop de temps. Si ça me prend 10 minutes juste regarder la liste des ingrédients, je tourne la page.
Un de mes livres de recettes favoris.
Crédit : Les Éditions La Presse
Faire l’épicerie. C’est-à-dire partir avec sa liste et s’y tenir. Personnellement, je la fais au complet le samedi comme je n’ai pas le temps la semaine. Comme je sais exactement ce que je veux, ça va vite (sauf quand F.-A. est avec moi).
Cuisiner. Je choisis, chaque soir, une recette dans la liste de mon menu, selon le temps et ce qui me tente. Et je cuisine en surplus, comme ça on a des lunchs pour la semaine. Répétitif, certes, mais ô combien pratique! Ce qui est vraiment en trop, on le congèle pour les soirs pressés.
Dévier. Je ne suis pas maniaque non plus et si mes parents m’invitent chez eux ou qu’on a une rage de dumplings #GoûtsDeFemmeEnceinte, on remet simplement une recette à la semaine suivante.
DUMPLIIIIINGS!
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Pour vrai, le conjoint et moi, on s’est aperçus qu’on vivait vraiment mieux avec ce nouveau système réglé au quart de tour. Avec les études, le gamin et mon chum qui travaille, ça nous a vraiment simplifié la vie. Le seul point faible, c’est que pour faire ma liste, des fois, je manque d’inspiration.