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L’accouchement : avoir peur du connu.
Crédit: Vidal Balielo Jr./Pexels

Comme vous le savez déjà, je suis enceinte de mon deuxième enfant. À ma première grossesse, je croyais qu’un accouchement était la pire douleur physique que je pouvais ressentir. C’était vrai, mais quelques minutes à peine après l’avoir vécu, j’ai bien compris que la douleur physique n’est rien comparée à la douleur émotionnelle qu’une maman peut ressentir.
 
Enceinte de mon premier, tous les médecins m’ont assuré qu’on oublie la douleur d’un accouchement. C’est vrai, car je me souviens d’avoir eu mal, mais je ne me souviens pas à quel point j’ai eu mal. 
 
Maintenant, je suis enceinte d’une petite fille. J’en suis à ma 37e semaine et j’ai la chienne de retourner à l’hôpital pour accoucher. Même si j’ai plus que hâte de retrouver un semblant de taille, de pouvoir mettre des vêtements normaux, de pouvoir me coucher sur le ventre et surtout rencontrer ma fille, je ne veux pas accoucher. D’un autre côté, je veux la garder dans mon ventre, en sécurité.
 
Il aurait été normal de dire que j’ai peur d’accoucher si cela avait été mon premier bébé, car nous avons toutes peur de l’inconnu, que cela nous plaise ou non. Mais, moi, j’ai peur du connu. J’ai peur de revivre le cauchemar qu’a été mon accouchement. Toutes les mesures possibles ont déjà été entreprises pour que mon futur accouchement se passe bien, mais ça m’inquiète tout de même beaucoup.

J'ai peur, mais je ne sais même pas pourquoi j'ai peur.
Crédit : giphy.com

 
Pour me changer les idées, j’ai fait mon plan de naissance. Vous savez, ce petit dépliant que vous donne le médecin pour vous préparer mentalement à votre accouchement? À la question « Quelles sont vos craintes par rapport à votre accouchement? », j’ai répondu que j’avais peur de revivre l’horreur qu’une maman ne veut jamais vivre, que mon bébé finisse par ne pas respirer, que tout se passe mal, mais encore pire que la dernière fois.
 
Mais cet événement reste un inconnu pour nous tous, que nous ayons un enfant ou plusieurs, que nous soyons médecin ou infirmière, mère ou père. Un accouchement reste un moment imprévisible, même s’il est prévu et provoqué. Peu importe si nous l’avons planifié de A à Z avec le plan de naissance. Un accouchement est rarement comme nous nous l’étions imaginé, que cela nous plaise ou non.
 
Donc je suis une maman de bientôt deux enfants et j’ai peur de l’inconnu, connu.
 
Comment avez-vous géré vos angoisses face à votre futur accouchement?

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