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Le jugement du biberon : ce n’est pas toujours facile pour une maman qui n’allaite pas.
Crédit: Keira Burton/Pexels

Certaines d’entre vous se sont déjà posé LA fameuse question : « Est-ce que j’allaite ou non? » La plupart d’entre vous vont répondre « oui », mais il existe des mamans qui vont se permettre de douter ou qui vont donner le biberon à leur bébé sans même se poser la question. Je ne pose aucun jugement sur le fait d’allaiter ou non. Je fais partie des mamans qui ont douté et mon garçon a bu au biberon.
 
Durant ma première grossesse, j’étais indécise par rapport à l’allaitement et j’ai finalement décidé de l’essayer, mais sans succès. Quand mon fils est né, il avait deux souffles au cœur, donc l’allaitement était impossible étant donné qu’il s’épuisait à chaque boire et qu’il ne prenait pas de poids.
 
Lorsque je devais aller aux rendez-vous dans les CLSC, les hôpitaux ou simplement sortir de ma grotte, c’était de la préparation. Il fallait penser à prévoir les quantités de poudre pour les boires, de toujours avoir un moyen de réchauffer le lait à proximité et avoir le bon nombre de biberons avec la quantité d’eau nécessaire. Sans oublier les musts que nous devons avoir dans un sac à couches avec un nouveau-né!
 
Donc, quand mon fils et moi devions sortir, nous allions dans les salles d’allaitement pour réchauffer le lait. Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué les affiches sur les murs de ces salles, surtout dans les CLSC et les hôpitaux.

Sur l’une d’elles, il y avait une liste de points pour démontrer que l’allaitement était le meilleur moyen d’alimenter son enfant. Juste à côté, il y avait une liste avec tous les points négatifs quant au fait de donner du lait maternisé à son bébé. En résumé, la deuxième liste répétait en 18 arguments à quel point il était nocif pour le bébé de lui donner du lait maternisé.

Comme s’il n’y avait que des désavantages!
 
Je ne me suis pas sentie vexée par leurs listes, car ce n’était pas mon choix de donner le biberon à mon fils, mais je me suis sentie pointée du doigt. Suis-je une mauvaise mère parce que j’ai donné le biberon à mon fils? Non, car si je ne l’avais pas fait, je n’aurais plus de fils aujourd’hui.

Est-ce que j’aurais dû me sentir mal et me sentir obligée de m’expliquer chaque fois que les gens m’auraient regardée bizarrement à cause d’un simple biberon? Non. J’ai dû choisir de ne pas allaiter et de donner le biberon à mon fils pour le garder en vie.

Pour celles qui, comme moi, n’ont pas allaité, comment avez-vous géré le jugement?

 

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