Les cours prénataux : essentiels pour les futurs parents. Vraiment?

Nouvelle blogueuse TPL Moms, c’est avec un immense plaisir que je publie ici mon tout premier billet, que je dédie aux cours prénataux. Bienvenue dans l’univers d’une maman flirtant avec la mi-trentaine, qui désire partager ses réflexions, ses expériences et ses découvertes sur les joies (et les « bouttes » rough) de la maternité!
 
« Avez-vous aimé vos cours prénataux? » Chaque fois que j’ai posé cette question à de nouvelles mamans, la réponse m’était donnée avec le même entrain que celui d’un ado à qui l’on demande s’il a aimé sa journée à l’école : « Bof… ».  Par acquit de conscience, je me suis quand même inscrite à ces cours lors de ma première grossesse. Constat : après plus de huit heures de formation, je n’avais malheureusement pas l’impression d’avoir appris grand-chose.
 
Et pourtant… J’avais don’ hâte qu’on m’enseigne « ze » technique de respiration pour accoucher, celle que les matantes reproduisent de façon souvent gênante dans les showers, les lèvres tendues et le souffle haletant… Hélas!, j’ai plutôt soupiré d’exaspération à chacune des quatre séances de mes cours prénataux.
 
 

Cours #1 :
Dès les premiers instants du cours, les hommes ont été séparés des femmes de façon à ce que les futures mamans puissent jaser de leurs bedaines entre elles. Le concept m’agaçait autant que les coups de pied de ma fille dans les côtes : je ne m’étais pas inscrite à ces cours pour faire du sôôôcial; je voulais savoir ce qui m’attendait au terme de neuf mois de grossesse!
 
Cours #2 :
Dédié à l’allaitement, il demeure le plus mémorable des quatre cours… pour les mauvaises raisons. Après avoir regardé des gros plans de seins gorgés de lait pendant plus d’une heure, je sens l’animatrice devenir très mal à l’aise : « La prochaine vidéo est un peu bizarre… Elle met en scène un homme et une femme nouvellement parents. Vous y verrez comment allaiter un bébé en position assise. Ce qui est particulier, c’est que c’est le père qui joue le rôle du bébé. »

Je me rappelle avoir eu le plus grand fou rire de toute ma vie, au milieu d’une assemblée qui attendait avec un sérieux déconcertant le visionnement de la fameuse vidéo. Finalement, l’animatrice voulait plutôt dire que c’était le père qui jouait le rôle de la mère.