La plupart des gens attendent leurs vacances comme les enfants attendent leurs cadeaux à Noël : avec impatience. Avec les yeux qui brillent. En comptant les (interminables) jours qui les séparent de leur but.
Quand on a seulement 2 ou 3 (voire 4, pour les chanceux) semaines de vacances par année, il est normal de vouloir maximiser son temps et d’en profiter le plus possible.
Est-ce qu’on ira camper? Faire du canot? Est-ce qu’on partira en roadtrip aux States? Le zoo, les jeux d’eau et les pique-niques sont évidemment des incontournables.
Avant cette année, je ne m’étais jamais préoccupée d’autre chose que de Dame Nature pour organiser mon horaire estival. J’ai donc, pour une année de plus, agi de la sorte.
Nos vacances ont été ponctuées de crises de bacon à l’Aquarium, de coups et de tapes chez IKEA, de morsures en bateau et de cris stridents au Méga Parc. Presque chaque activité s’est avérée un vrai désastre.
Je ne compte même plus le nombre de soirs où je me suis couchée avec le sentiment d’avoir jeté mon argent par la fenêtre.
Il y a quand même eu de très bons moments à nos vacances en famille. J’oserais dire que les moments exécrables ordinaires ont été largement compensés par les souvenirs, les rires et les calins.
Au final, ce sont les petites choses que M. a le plus appréciées : recevoir des amis à jouer, aller au parc, les promenades en vélo et les baignades.
Crédit : Geneviève Simard
Je tâcherai de ne pas l’oublier pour ma prochaine planification estivale.
Pour l’instant, je retourne au boulot. Complètement exténuée et plus que sereine.
Les vacances, I’m way over you!
Avez-vous déjà trouvé vos vacances plus épuisantes qu’autre chose?