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Ces mamans qui ne sont pas les nôtres, mais un peu… quand même.
Crédit: Emilie Sarah Caravecchia

À la mi-juillet, j’ai perdu cette femme, cette amie, cette maman professionnelle qui comptait tellement dans ma vie. 

63 ans. Un cancer. Virulent. 6 mois. Saleté de maladie! 

Reste que j’ai été chanceuse.

De son vivant, je lui ai dit à quel point elle comptait pour moi. À quel point, je voulais être une prof comme elle, une maman comme elle, une amoureuse comme elle. Cette femme était est inspirante. Je l’aimais l’aime d’amour. Elle était est un modèle. Mon modèle.
 

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Sa fille aînée a mon âge. Mon plus vieux a celui de sa première petite fille. Nous nous sommes mutuellement adoptées. La maternité nous a liées.

Elle m’a conseillée, consolée, écoutée. Nous avons ri et pleuré. Elle était pleine de projets. Des projets fous. Inspirants! Sa plume était magique. Sa voix, douce et caressante.

Elle était.

Elle « était »… Elle n’est plus. Cette femme, merveilleuse didacticienne du français, est devenue un « indicatif imparfait. »

 

Cette amie inspirante et que j’aime d’un amour profond a fait partie de ma vie pendant 7 ans. C’est trop peu, 7 ans! J’aurais encore voulu qu’elle me parle d’elle, de sa famille : 5 magnifiques enfants, 4 petiotes et 1 petiot! 38 ans d’amour passionné! Si elle n’est pas un modèle, je ne sais pas ce qu’elle est! 


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Aujourd’hui, je vous raconte tout ça parce que je veux rendre un hommage à toutes ces femmes qui passent et qui occupent un rôle de modèle, de mentor, de mère. 

Je veux remercier ces femmes qui – sans rien enlever à nos propres mères – apparaissent dans ces moments cruciaux.

Alors, merci à vous qui nous amenez à nous dépasser, qui par vos conseils faites apparaître le meilleur de nous-mêmes, qui trouvez les mots pour nous apaiser, qui nous redonnez confiance. À vous toutes, du fond du coeur, merci! 


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Et à toi, ma si chère amie, merci d’avoir fait de faire partie de ma vie. Je t’aime.
 

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