Dans la bibliothèque d’Anne (et de son bébé) : pour la « sniffeuse » de livres et croqueuse de mots.
Anne GenestChaque fois que j’entre chez quelqu’un, c’est plus fort que moi, il me faut aller voir là où les livres sont rangés. J’ai toujours pensé que pour connaître vraiment une personne, pour apercevoir ses pensées, c’est d’abord dans sa bibliothèque qu’il faut fouiller.
Du « livre », j’aime tout. J’aime son odeur (le parfum d’encre et de colle!). J’aime la disposition d’une bibliothèque (est-ce soigneusement rangé ou en désordre ?). J’aime en dresser un inventaire rapide (y trouve-t-on des livres que j’ai lus?).
Quand Josiane (notre cheffe suprême) a proposé à l’équipe TPL Moms d’ouvrir nos bibliothèques aux lecteurs lectrices, j’ai tout de suite saisi l’occasion. Je vous « livre » donc ici (hahaha) un peu de mon intimité en pigeant quelques titres sur mes étagères (les miens et ceux de ma petite Laure, 17 mois).
Un bédéiste s’aperçoit qu’une fille dérobe des livres à la librairie qu’il fréquente. Et pas n’importe quel bouquin : le sien, celui qu’il a écrit. Alors débute une enquête (et une histoire d’amour) teintée d’humour et de maladresses. Eh oui, je me suis reconnue dans le personnage de la cleptomane! Mais je vous rassure, les livres, moi, je les achète!
On s’enfonce en forêt profonde (et majestueuse) à la trace d’un peintre et de ses tableaux qui révèlent le mystère de son passé et la tragédie entourant le Grand feu qui a ravagé le nord de l’Ontario au début du 20e siècle. La vieillesse y est dépeinte avec une langue et des images vives. De ce voyage, je ne suis jamais tout à fait revenue.
L’Antagonie, de Serge Sautreau
Serge Sautreau a écrit cette « agonie » durant les derniers mois de sa vie, suite à l’annonce d’un cancer. Cet « appel d’air » poétique m’a rappelé, à chaque virgule, la chance que j’ai d’être en vie.
Que se passe-t-il dans la tête d’un bourreau exterminateur allemand, durant la Deuxième Guerre mondiale ? J’ai toujours été mystifiée par la monstruosité. Comment peut-on basculer dans le mal? Cette brique y répond en plus de 900 pages (et dans le petit détail, oui oui.)
La mémé et la mouche, chansons d’Alan Mills. Interprètes : Thomas Hellman et Emilie Clepper.
Laure ne tenait pas encore sur ses jambes et déjà elle se trémoussait sur les paroles de ce livre-disque. Ici, la narration rencontre le conte et la poésie. Chantés par nuls autres que Thomas Hellman et Emilie Clepper. Enfin un album pour bébé que je ne me lasse pas d’écouter.
Les habits de Lulu, d’Alex Sanders
J’aime tous les titres (ou presque) de la collection Loulou & Cie. Et j’ai un faible pour celui-ci parce Laure a appris, grâce à ce livre, comment mettre ses chaussettes p’tits bas (Alléluia!).
Les orteils n’ont pas de nom, de Jean Leroy
La nuit, avant de nous endormir, avec mon bébé, nous examinons nos orteils, leur inventons des noms, grâce à ce tout carton. Chaque fois, cet exercice s’accompagne de quintes de rires et de baisers.
Jane, le renard & moi, d’Isabelle Arsenault et Fanny Britt.
Ma petite fille n’est pas encore en âge de bien tourner les pages sans les déchirer. Dommage, j’ai si hâte de l’initier à l’atmosphère d’Isabelle Arsenault où la littérature s’ajoute à la tendresse et à l’amitié.
Quels sont les livres qui enrichissent vos intérieurs ?