J’ai toujours été une adepte du maternage proximal, communément appelé l’attachment parenting.
J’ai pratiqué/Je pratique le co-dodo.
J’ai allaité/J’allaite jusqu’au sevrage naturel.
J’ai pratiqué/Je pratique le portage.
Non, je ne suis pas trop couveuse.
Non, mes enfants ne seront pas dépendants de moi.
Non, je ne provoquerai pas le syndrome de l’enfant gâté.
Cependant, il y a quelques différences entre mes deux enfants.
Premièrement, ce que je trouve malheureux, c’est que l’arrivée de ma fille a fait en sorte que mon fils a été privé de ça relativement tôt. Sauf que je sais qu’en même temps, je suis heureuse que l’allaitement ce soit terminé à 16 mois à SA demande. Je suis tout aussi heureuse de ne plus le porter, car mon fils, c’est un géant. 98e percentile et 35 lbs du haut de ses 2 ans #OuchMonDos
MAIS, il s’endort encore dans mon lit. Souvent, je m’endors avec lui jusqu’à ce que ma fille se réveille. À partir de là, il termine sa nuit dans son lit.
Je ressens que pour lui, c’est juste correct comme ça. S’il me demandait plus, je lui donnerais plus. J’ai été attentive pour mon fils et je l’ai laissé se détacher de moi seul, sans le pousser, sans le bousculer, et ce, malgré les commentaires ou les regards malaisés.
Pour ma fille, ce sera pareil. Dans ma tête de mom, je crois que c’est bon pour eux, leur confiance, leur sentiment d’appartenance, leur réconfort, leur besoin de sécurité etc. Mais ça, c’est MON choix. MA perception.
En vrai, c’est pour moi que la coupure a été plus difficile. Tôt, il n’avait « plus » besoin de moi. Mon premier bébé devenu grand. Nous avons encore NOS moments, mais ils sont différents. Nous lisons, chantons, dansons, jouons. Il me colle. Pis mon coeur fond. Je suis SA maman.
Aussi, mon fils, j’ai souvent eu peur de le laisser aller.
Et cette partie-là sera différente avec ma fille. J’ai pris de l’assurance. J’ai appris à faire confiance. J’ai aussi pris de la confiance. Je suis pas mal moins craintive que je ne l’ai été avec mon fils. Autant je la garderai collée près de moi tant qu’elle me le demandera et qu’elle en aura besoin, autant je sais la « partager » parce que toutes les craintes que j’ai eues la première fois se sont estompées.
Car maintenant, je sais ce que c’est que d’être une maman. Leur maman.
Est-ce que vous avez pris de l’assurance avec votre deuxième enfant? Quelles sont les différences que vous notez entre votre expérience avec votre premier et votre deuxième enfant?