#ThankYouMom : les choses pour lesquelles je veux que ma fille me remercie plus tard.
Carolane StratisEn tant que maman P&G, j’ai reçu, la semaine dernière, cette vidéo dans ma boîte courriel. Au départ, je me disais qu’une vidéo sur une maman et sa fille olympienne n’allait pas me toucher tant que ça. Grosso modo, c’est l’histoire de Brianne Theisen-Eaton, une heptathlonienne en route vers les Olympiques, et sa mère. Après l’avoir écouté, j’étais drôlement, mais sûrement, super émue. Ho! Comme je devrais arrêter de sous-estimer ma sensibilité aux trucs de maman depuis que je suis maman. Haha!
Dans la vidéo, le bout qui m’a fait le plus rire (genre fort, au bureau en plus) est quand Kim, la mère de Brianne, dit qu’elle a appris à sa fille quel produit valait la peine de payer plus cher. Encore aujourd’hui, quand je demande un service à mon copain, comme aller chercher du liquide à vaisselle, je me surprends toujours à ne pas être contente si ce n’est pas ma sorte (Dawn).
Bon, dit comme ça, ce n’est pas si drôle, mais c’est que ça m’a, aussi, rappelé mes débuts en appartement, quand je choisissais de sortir dans un bar au lieu d’acheter du liquide à lave-vaisselle. Ce qui faisait que la maisonnée se tordait le coco pour trouver une alternative (de l’eau de Javel?). Tout pour ne pas aller en acheter ou faire la vaisselle à la mitaine. L’anecdote pourrait s’arrêter là et ça ne serait pas si drôle sauf que ma coloc avait utilisé le liquide à vaisselle. Je vous dit pas la mousse que ça avait fait et le temps que ça nous avait pris pour tout ramasser.
Maintenant, avec le recul et toutes les histoires un peu drôles d’amies qui ne savaient pas comment faire leur lavage, de la cuisine de base et du ménage, je me dis que c’est important pour moi ainsi que ma fille de lui apprendre les rudiments du ménage le plus tôt possible. Je suis chanceuse parce qu’elle aime déjà ranger des choses ou essayer de m’aider à faire la vaisselle. Je ne dis pas que son aide est tout le temps souhaitable ou que ça ne me fait pas plus de choses à ramasser, mais l’intention est là. L’important pour moi, c’est de ne pas virer crack-pot sur comment ça doit être fait si elle ne comprend pas du haut de ses deux ans.
Je veux lui apprendre l’autonomie et la confiance en ses capacités.
Je veux qu’elle me dise merci, plus tard, de lui avoir montré à faire des tâches. Qu’elle puisse ensuite partager son expérience comme quand je faisais un cours rapide de lavage 101 à une de mes amies ou sur TPL.
Je veux lui montrer qu’il n’y a pas de taches, même celles des crayons à colorier sur ma chaise Eames, qui ne partent pas avec un petit coup d’effaceur magique.
Plus tard, quand elle aura quitté le nid familial, je serai le genre de maman qui lui achète des bons produits pour ne pas la voir vider le liquide à vaisselle de mauvaise qualité du dép’ comme ma maman faisait à mes débuts de vie d’adulescente.
Ma fille ne fera peut-être jamais les Olympiques, mais comme Kim, je veux être là pour elle, même dans les plus petits gestes.