Deuxième enfant : ce que nous nous étions dit et ce que nous avons fait finalement.

Ma petite puce est née! Après 40 semaines d’une grossesse désirée, mais interminable, j’ai mis au monde mon deuxième enfant.

Dès que nous avons eu la confirmation que j’étais enceinte, mon amoureux et moi avons voulu et établi certaines de nos envies avant l’arrivée de ce deuxième bébé. Ouin, nous avons voulu, c’est bien beau tout ça, mais y sommes-nous arrivés? Voici un petit bilan personnel de nos « ce qu’on s’était dit versus ce qui est arrivé ». 

Une grossesse sans stress
On s’était dit :
Cette grossesse est planifiée et désirée, notre situation financière est stable, notre grand garçon a envie de devenir frère et mon chum et moi on est en amouuuuuuur. Cette grossesse sera sans stress, on va être zen et de bonne humeur.

Ce qui est arrivé :
Ça n’a pas été facile, ma grossesse, comme plusieurs facteurs extérieurs. Je me suis blessée, puis j’ai dû être alitée un bon moment durant l’hiver, on a eu peur de perdre le bébé.

Un membre de ma famille a été diagnostiqué avec une très grave maladie et a commencé ses difficiles traitements pendant ma grossesse.

Mon chum a dû prendre un temps d’arrêt non-planifié au travail.

Accoucher en maison de naissance
On s’était dit :
J’ai la chance d’avoir un suivi sage-femme en maison de naissance. Je vais y accoucher naturellement, dans un environnement qui nous plaît à mon amoureux et moi. Super!

Ce qui est arrivé :
15 juin 2015, le grand jour est là. Nous arrivons à la maison de naissance vers 6 heures du matin. J’ai mal, mais ce n’est pas comme si je ne m’y attendais pas hein… PFFFFFF. 2 heures plus tard, je suis dilatée de 5 cm et j’ai des contractions qui durent 1 minute 20 secondes pour 40 secondes de
« répit » pendant lesquelles je vomis ma vie violemment. Rapidement, je m’épuise complètement et je tourne de l’oeil. J’en viens à la conclusion que je n’y arriverai pas et je demande mon transfert à l’hôpital pour une épidurale avec le soutien de ma sage-femme.

On est arrivé à l’hôpital vers 10 heures et rapidement, j’ai pu être soulagée de mes maux. 5 heures plus tard, ma petite était là, je pleurais de joie et je ne regrette pas du tout ma décision. J’avais dans les bras une petite en santé et j’avais encore la force de profiter du moment.

Le moins de visite possible
Ce qu’on s’était dit :
À part pour notre grand garçon, tout le monde attendra un peu avant de rencontrer notre fille. On vous appellera quand on sera prêt et une fois qu’on sera bien reposé.

Ce qui est arrivé :
On s’est écouté cette fois. On y est allé selon notre feeling : finalement, c’est nous qui étions pressés de la présenter rapidement à nos proches cette merveilleuse petite chose parfaite, mais on n’y est pas allé trop fort. Une ou 2 visites par jour et qui ne s’allongent pas trop. Au bout de la première semaine, on n’était ni épuisés, ni frustrés. WIN!

Avez-vous planifié les choses d’une certaine façon pendant vos grossesses? Tout s’est passé comme prévu?